CAP ESTERIAS - Face à la dégradation des voies secondaires au Cap Estérias et à l’absence des moyens de transports traditions, les habitants font de plus recours aux motos pour pouvoir assurer leurs déplacements, rapporte mardi le correspondant local de l’AGP.
Il y a quelques années, il était très rare de rencontrer une moto dans le département du Cap, mais depuis quelques semaines, notamment suite à la dégradation des voies secondaires et à l’absence des moyens de transports traditionnels, les motos sont de plus en visibles dans la localité. Elles arpentent les ruelles des villages, assurant le transport des personnes et des biens.
Pour l’instant, ce nouveau moyen de transport très prisé par les habitants n’est pas utilisé à but commercial.
"Ceux qui ont les moyens financiers ont acheté des motos pour un usage personnel devant l’absence des moyens de transports en commun et surtout face à la dégradation très avancée de notre réseau routier. Les motos arrivent là où les véhicules ne peuvent pas arriver", a expliqué Jean Mihindou, habitant.
Mais comme la solidarité est de mise au Cap Estérias, les conducteurs de motos "ne laissent jamais au passage les villageois qui quittent leurs villages à pieds chargés de baluchons, pour rallier la route principale, afin d’attendre un hypothétique taxi-brousse".
Pour le moment tout se passe bien, mais les autorités municipales et les responsables des forces de sécurité devraient chercher rapidement à vérifier si tous les engins mis en circulation dans la zone ont tous une police d’assurance et si les conducteurs disposent chacun d’ un permis de conduire, afin de mieux protéger les vies des usagers.