Absents de leurs postes de travail durant les législatives et locales prévues dès le 6 octobre prochain, les candidats et les membres de leurs équipes de campagne bénéficient, selon le ministère de la Fonction publique, d’une autorisation spéciale d’absence.
Si les agents publics sont soumis depuis août dernier au système de pointage dans leurs administrations respectives, pour prouver leur présence à leurs postes de travail, ceux ayant fait acte de candidature aux législatives et aux locales prévues dès le 6 octobre prochain bénéficient d’un traitement spécial. Ils sont exemptés du désormais inévitable détour dans le bureau du directeur central des ressources humaines (DCRH) tous les matins des jours ouvrables. Du moins, jusqu’au terme de la période électorale, précise un communiqué du ministre de la Fonction publique Ali Akbar Onanga Y’Obegue.
Toutefois, ces fonctionnaires candidats sont tenus de se faire délivrer une «autorisation spéciale d’absence», soit auprès de leur DCRH, DPRH ou de leur préfecture pour ceux en poste dans les départements. Il en va de même pour les membres de leurs équipes de campagne. Aux deux intéressés, il leur est notamment exigé un document justificatif de leur qualité de candidat ou de membre d’une équipe de campagne. Au ministère de la Fonction publique, l’on indique que ce rappel fait aux agents publics candidats ou membres des équipes de campagne vise un but précis : éviter les nombreuses absences décriées il y a quelques années au cours de telles périodes, qui ont un impact non négligeable dans la qualité du service rendu aux usagers de l’administration publique.