Le ministre du Pétrole a présenté à des investisseurs russes, le 12 septembre à la Pointe-Denis, les opportunités du bassin sédimentaire national, notamment au niveau de l’aval et de l’amont.
Une délégation d’investisseurs russes a été entretenue par le ministre du Pétrole, le 12 septembre à la Pointe-Denis, en face de Libreville. Pascal Houangni Ambourouet leur a notamment présenté les opportunités dans le secteur pétrolier, à travers une cartographie générale du bassin sédimentaire national. Le bassin sédimentaire gabonais se subdivise en trois sous-bassins : le sous-bassin nord Gabon, le sous-bassin sud Gabon et le bassin intérieur.
«Il s’agissait de montrer à ses investisseurs toutes les opportunités dans le secteur pétrolier afin qu’ils puissent avoir toutes les orientations nécessaires pour venir exploiter notre bassin sédimentaire. Ils ont pu constater effectivement la densité de notre bassin sédimentaire en offshore profond et ils ont vu aussi les opportunités en onshore, notamment les espaces qui n’ont pas encore été explorés», a déclaré le ministre du Pétrole sur Gabon 24.
Ce dernier a par ailleurs révélé les raisons du choix de la Pointe-Denis pour cette rencontre. «Nous avons voulu le faire dans un cadre différent car les Russes sont des grands consommateurs de tourisme et nous avons décidé de les amener à la Pointe-Denis afin de pouvoir réaliser ce séminaire et échanger avec eux sur toutes les opportunités que le Gabon peut leur offrir», a souligné Pascal Houangni Ambourouet.
Cette séance de travail résulte de l’audience du président russe accordée à son homologue gabonais, le 14 juillet à Moscou. Les deux chefs d’Etat avaient échangé sur les relations entre les deux pays et les perspectives de coopération dans le domaine de l’industrie pétrolière.
«Nous avons fait certaines propositions que nous avons examinées et étudiées», a affirmé le directeur général adjoint de la société pétrolière nationale russe. «C’est pourquoi, nous sommes venus aujourd’hui ici à Libreville pour partager avec nos collègues du ministère, les résultats de notre travail et examiner ensemble les possibilités éventuelles de la coopération ultérieure entre notre société et l’Etat gabonais. Nous pouvons bien appliquer les technologies de notre société pour augmenter le volume de la production pétrolière au Gabon», a conclu Azamat Ismagilov.
L’activité exploratoire sur le domaine pétrolier gabonais s’est pour l’essentiel concentrée sur le domaine onshore (à terre) et offshore (mer) conventionnel, au détriment du domaine en eau profonde et très profonde qui représente 81% du bassin pétrolier gabonais, lequel s’étend sur 253.507 km².