Le ministre en charge des Investissements, Madeleine Berre, a ouvert ce jeudi 13 septembre à Libreville, un séminaire axé sur les travaux de l’adoption du Code des investissements ceci avec l’accompagnement des experts de la Banque mondiale.
Afin de créer un climat des investissements propice au Gabon aussi bien pour les nationaux, que pour les étrangers, le ministère en charge des Investissements envisage mettre en place le code des investissements qui viendra remplacer la charte des investissements datant de 1998.
«Ce séminaire sera l’occasion de définir de manière claire et définitive un plan d’action visant à élaborer une politique d’investissement adaptée au changement du courant économique mondiale. Ainsi le souhaite le chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba», a déclaré le ministre en charge des Investissements.
A la différence de la charte des investissements qui fixait des principes généraux, le ministre a précisé que ce code va avoir une valeur normative plus forte. «Ce code va permettre de clarifier notre politique d’investissement et indiquera les aspects tels que la facilitation d’accès au territoire grâce à une politique migratoire bien adaptée, la protection juridique des investissements avec un système judiciaire efficient, la poursuite de la bonne pratique réglementaire, la réduction des distorsions de la concurrence et bien d’autres sujets d’importance parmi lesquels je rajouterais la facilitation de l’octroi des autorisations pour exercer une activité salariale dans notre pays», a expliqué Madeleine Berre
En plus du soutien financier, la Banque mondiale, par son expérience, va, durant ces deux jours de séminaire, jauger la pertinence des mesures qui seront prises par les participants.
Pour la Banque mondiale, ce code devra tenir compte des meilleures pratiques internationales en matière d’investissements. «Cela comprend notamment la mise en place de garantie de protection pour les investisseurs, les moyens d’assurer l’exécution de ces garanties ainsi que la définition d’incitation bien ciblée dont l’octroie est transparente et fournie sur les critères préétablis. Cela contribuera à la fois à la divisibilité du climat des investissements et dont à la rationalisation des dépenses fiscales», a souligné la Représentante résidente de la Banque mondiale, Alice R. Ouedraogo.
Ce séminaire s’achèvera avec la validation de la base du futur code des investissements qui va s’adapter au contexte particulier du Gabon.