Paris- Le cyber-activiste gabonais, Landry Washington, emprisonné à Libreville, la capitale gabonaise, peut compter sur des soutiens de poids de ses compatriotes au bord de la Seine. Samedi, ce sont plusieurs gabonais de France, très hostiles au pouvoir de Libreville, qui ont battu le pavé pour appeler à sa libération « sans délai et sans condition ».
Sur les pancartes et banderoles des manifestants, on pouvait y lire « Libérez Landry Ami Washington ».
Pas si sûr cependant que leur appel soit entendu au bord du Komo ou par les autorités judiciaires qui l’ont écroué pour injures au chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba, alors qu’il débarquait de l’avion qui l’amenait des Etats-Unis, son pays d’adoption.
Pour l’un des manifestants, Papin Sika, très actif sur les réseaux sociaux, « c’est une affaire montée de toutes pièces et reflétant une répression croissante du pouvoir visant les opposants gabonais vivant à l’étranger ».