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Législatives et locales 2018 : La ruée sur les réseaux sociaux
Publié le jeudi 13 septembre 2018  |  Gabon Review
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© Reuters par Dado Ruvic
Au Gabon, lors de la crise post-électorale, les réseaux sociaux ont été verrouillés
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S’imposer sur les réseaux sociaux est devenu l’un des objectifs de la plupart des candidats aux élections législatives et locales 2018 pour capter l’électorat particulièrement.

Les réseaux sociaux sont pris d’assaut par la plupart des candidats aux élections législatives et locales d’octobre prochain. Beaucoup d’entre eux communiquent de plus en plus via Facebook, Twitter ou encore Instagram pour proposer leurs offres politiques.

En attendant de gagner le terrain de la campagne le 25 septembre 2018, les états-majors des candidats investis par leur formation politique ou ceux qui se présentent en indépendants, gagnent l’espace virtuel. Les réseaux sociaux sont donc devenus les premiers lieux de mobilisation.

Ces canaux de communication sont pris très au sérieux par les politiques qui les utilisent particulièrement pour séduire l’électorat, à travers des post sur leurs programmes de campagne ou leurs prises de parole.

Maîtriser ces outils est devenu un enjeu déterminant pour les candidats et les partis en campagne. Le Parti démocratique gabonais (PDG) a vite intégré la donne. Il dispose d’une page Facebook très animée qui présente tous les candidats investis pour la députation, mais aussi les déplacements et les mobilisations des différents responsables et des cellules disséminées dans le pays.

Du côté de l’opposition, les réseaux sociaux sont également mis en contribution. «C’est d’ailleurs les lieux où on ne peut pas être censuré pour le moment», déclare un jeune candidat aux législatives. Le Rassemblement Héritage et Modernité (RHM), l’Union nationale (UN), l’Alliance pour le Changement et le Renouveau (ACR), l’Union et Solidarité (US), l’Union du peuple gabonais (UPG)…tous ces partis s’activent dans les réseaux sociaux.

«Les réseaux sociaux nous donnent l’opportunité de contourner la censure et d’atteindre le plus grand nombre. Aujourd’hui, on sait que les gens ont des téléphones connectés jusque dans les fins fonds des villages. On maximise dessus», explique le Community manager d’un candidat de l’opposition.

Pour ce dernier, «les réseaux sociaux s’imposent désormais comme un outil de communication plus important encore que les médias classiques pour les hommes politiques».

Une communication bien menée sur ces supports permet de disposer d’une forte visibilité, mais aussi de draguer l’électorat parfois moins sensible aux médias traditionnels. «Des «Likes» et des «Followers» nous permettent de savoir si les propositions que nous faisons sont bonnes ou mauvaises. En plus, il y a des commentaires qu’il ne faut pas négliger. Ils nous permettent aussi de rectifier les stratégies, les directives, etc.», soutient ce Community manager.

Toutefois, les réseaux sociaux peuvent être à la fois un facteur de succès et d’échec car, tout comme les hommes politiques, la population aussi veut s’exprimer. Et elle n’hésite pas à monter au créneau pour défendre ses droits et au passage, prendre à défaut les politiques en temps réel.
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