José Antonio Camacho n'est plus en odeur de sainteté avec les supporteurs de l'équipe nationale et plusieurs observateurs du football gabonais qui, exigent désormais son départ de la sélection nationale. Ce 11 septembre après la défaite de trop des Panthères face au Chipolopolos (1-0) en match amical international, quatre jours après le nul face au Burundi, l'éviction du basque est attendue vivement.
C'est un José Antonio Camacho arrogant qui s'est présenté fièrement à la presse gabonaise après la défaite des Panthères du Gabon (1-0), ce mardi 11 septembre en amical contre les Chipolopolos de la Zambie. Attitude plus qu'étonnante, pour un sélectionneur qui n'a apporté que tristesse et déception depuis qu'il est aux commandes des Panthères. En 17 matchs Camacho dit le bricoleur, a essuyé 7 défaites, 8 nuls et 2 victoires.
Face à une équipe de la Zambie qui jouait libérée, revue plus de 80% par le technicien belge, Sven Vandenbroeck qui lançait par l'occasion neuf joueurs de l'équipe B, les Chipolopolos ont donné du fil à retordre aux Panthères. Antonio Camacho à la tête de la sélection nationale depuis novembre 2016, conduit tout droit le Gabon vers l'abime au regard de ses résultats. Et personne ne se doute plus que le Gabon manquera la prochaine Can s'il est toujours à la tête des Panthères.
Après le match nul décevant face au Burundi (1-1), comptant pour le deuxième tour des éliminatoires de la Can-2019, José Antonio a fait passer un mauvais week-end aux supporteurs des Panthères qui espéraient voir leur équipe l'emporter. La déception du 12e homme était clairement visible ce mardi avec un stade de l'Amitié où on pouvait compter les gens dans les tribunes.
Après cette défaite (septième du genre de Camacho), face à une équipe zambienne joueuse, la déception pouvait se lire sur les visages de certains responsables de la Fégafoot et des journalistes gabonais. Camacho payé avec l'argent du contribuable à plus de 40 millions F CFA, s'est montré offensif et arrogant quand il était interrogé sur ses résultats catastrophiques avec l'équipe du Gabon.
Comme d'habitude, l'espagnol a salué les efforts physiques de ses troupes. A la question de savoir s'il avait encore le contrôle de son équipe, le coach des Panthères a répondu par l'affirmative. Sur ses choix, l'homme n'a rien à se reprocher même s'il s'obstine de positionner André Biyoko en qualité d'attaquant droit, un poste que ce dernier a découvert face au Burundi et la Zambie. Combien de fois va-t-on dire à ce dernier que Biyogo Poko n'a rien d'un attaquant de couloir. «Monsieur le bricoleur, André Biyoko est un milieu défensif qui peut également évoluer en qualité d'arrière droit», a rappelé un journaliste en conférence de presse.
Au regard du jeu pauvre produit par Camacho et ses choix qui laissent à désirer, doublés des résultats exécrables, le Gabon va droit dans le mur. C'est un secret de polichinelle, la signature de José Camacho n'a jamais été le choix de la Fégafoot. C'est une imposition de la filiale espagnole qui côtoie les couloirs du palais du bord de mer qui a également négocié son salaire.
Plus d'un après, José Antonio Camacho et ses amis n'ont rien apporté aux gabonais et à la sélection nationale. Par contre, ils se sont rempli les poches avec un contrat léonin et juteux.
Au moment où tous les observateurs avertis du football gabonais demandent le départ du coach affairiste à la tête des Panthères, le ministre d'Etat, en charge des Sports, Alain-Claude Bilié By-Nzé, et le président de la Fégafoot, Pierre-Alain Mounguengui sont attendus pour prendre la décision qui s'impose celle de virer Camacho. Si les autorités sportives gabonaises veulent conserver les chances du Gabon pour une qualification à la prochaine Can, ils doivent impérativement se débarrasser du technicien espagnol devenu un boulet pour les Panthères du Gabon.
Même le public moins nombreux, présent au stade de l'Amitié ce mardi a également demandé le départ de l'entraîneur basque en présence du ministre des Sports, présent dans les tribunes. Ce dernier et le patron de la Fégafoot vont-ils garder un sélectionneur qui ne fait plus l'unanimité dans la tanière? La balle est dans leur camp.