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José Antonio Camacho viré
Publié le jeudi 13 septembre 2018  |  Agence Gabonaise de Presse
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© AFP
CAN 2017 : le Gabon face à la Guinée-Bissau
Samedi 14 janvier 2017. Libreville. Le Gabon tenu en échec par la Guinée-Bissau (1-1) en match d’ouverture. Photo: José Antonio Camacho, sélectionneur Gabonais.
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C'est fait. Comme nous l'annoncions hier mardi, après la défaite des Panthères face aux Chipolopolos (1-0) en match amical international, José Antonio Camacho vient être débarqué de la sélection nationale. C'est le président de la Fégafoot, Pierre-Alain Mounguengui qui est allé annoncer la nouvelle au technicien. Cette décision fait suite à une réunion d'urgence tenue tôt dans la matinée entre le ministre des Sports Alain-Claude Bilié-By-Nzé et le patron de la Fégafoot.

Son éviction à la tête des Panthères du Gabon n'était plus qu'une question de temps. Après la défaite du Gabon mardi soir, face la Zambie (1-0) en match amical international, le limogeage du technicien basque était attendu par plus d'un. Ce mercredi 12 septembre à 8 heures, le ministre d'Etat, en charge des Sports, Alain-Claude Bilié By-Nzé, recevait le président de la Fédération gabonaise de football (Fégafoot), Pierre-Alain Mounguengui. Au centre de cette rencontre de 30 minutes : le départ de Camacho.

Après discussion, les deux responsables se sont entendus sur l'éviction de l'espagnol, imposé par les réseaux mafieux lusophono-ibériques de la présidence de la République à la Fégafoot. Faut-il encore le rappeler, Camacho, qui est le deuxième entraîneur le mieux payé du continent (plus de 40 millions de F CFA par mois), n'a jamais convaincu personne, sauf ceux qui l'ont imposés à la tête des Panthères du Gabon en novembre 2016.

En dix-sept apparitions avec la sélection nationale pourtant, composée des joueurs talentueux, Camacho a essuyé sept défaites, huit nuls et deux petites victoires. Et ces deux succès ont été acquis à l'extérieur.

Au sortir de la rencontre entre Alain-Claude Bilié-By-Nzé et Pierre Alain Mounguengui, nous apprenons des sources autorisées que le président de la Fégafoot est allé rencontrer l'ex sélectionneur pour lui annoncer son départ pour insuffisance de résultat. Une nouvelle que le basque aurait prise avec sportivité, ajoute, la source proche du président de la Fégafoot.

Si le départ de Camacho alias le bricoleur est confirmé, l'Etat gabonais devra se pencher désormais sur ses impayés de salaires qui seraient de neuf mois. A cela s'ajoute les trois mois restants dans son contrat qui s'achève en novembre prochain. C'est donc onze mois de salaires que le trésor public devra décaisser pour Camacho et sa bande.

Les faits

Ce n'est un secret pour personne, le président de la Fégafoot n'a jamais porté son choix sur José Antonio Camacho. Alors qu'il était en négociation avec plusieurs techniciens notamment Patrice Carteron (actuel entraîneur d'Al Ahly,/ Egypte), la filiale ibérique affairiste du palais du bord de mer conduite par Alejendro Echeverria et le brésilo-portuguais, Anderson Luis de Souza dit Déco sont rentrés dans la danse en interrompant la démarche adoptée par Pierre-Alain Mounguengui. Celle de discuter avec plusieurs techniciens afin d'avoir une marge de manœuvre dans le choix du futur entraîneur du Gabon après le départ de Jorge Costa.

C'est ainsi que José Antonio Camacho est arrivé au Gabon contre toute attente. L'attitude de M. Mounguengui a été plus qu’étonnante qu’en endossant la responsabilité du recrutement de l'ancien entraîneur de Réal Madrid et le défendre contre vent et marée quand son recrutement était mis à rude épreuve.

Le président de la Fégafoot qui agissait à l'époque, sous l'influence des réseaux du bord de mer, s'est érigé en défenseur du basque en affirmant que Camacho était le choix de la Fégafoot. Ce qui n’était pas le cas. Ce mercredi matin, c'est le président de la Fégafoot qui est allé annoncer au technicien que le contrat entre la Fégafoot était rompu. Pendant ce temps, Alejendro Echeverria et sa bande peuvent être fiers de la mission accomplie. Celle d'avoir conduit l'équipe nationale vers le fond.

Entre temps, les espagnols se sont faits plein les poches au détriment de l'équipe nationale et c'est à Pierre-Alain Mounguengui d'en a assumé les conséquences de la situation dans laquelle se trouve la sélection nationale du Gabon.

Kennedy Ondo Mba
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