Aujourd'hui, il n'est plus aisé de se déplacer ou de circuler à Libreville. Et pour cause, un peu partout, au vu et au su des pouvoirs publics, une catégorie des commerçants occupe délibérément plusieurs routes dites secondaires.
Obstruant ainsi, au même titre que les stationnements anarchiques, la plupart des voies secondaires que de nombreux usagers ont fini par transformer en parking ou en garages à ciel ouvert. Un tour, dans certains quartiers comme Avéa, Sotega, Atsibi-Tsoss, Nkembo, Taro-Bar, ancienne gare-routière, suffirait pour se convaincre de cela.
Le phénomène est flagrant. Les voitures sont garées de chaque côté de la rue. Ce qui rend les routes secondaires très étroites et les trottoirs inaccessibles. Empêchant ainsi aux piétons et aux automobilistes de circuler librement. Dieu merci ! Qu'à ce jour, le phénomène n'a pas encore occasionné des dégâts déplorables. Mais, il n'en demeure pas moins que les habitants des quartiers précités redoutent le pire.
Selon les riverains, les stationnements anarchiques obstruent non seulement la chaussée, mais favoriseraient également l'insécurité et les embouteillages aux heures de grandes circulations.