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Législatives et locales 2018 : l’UN et RHM iront en coalition dans 83 sièges
Publié le lundi 10 septembre 2018  |  Agence Gabonaise de Presse
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© Agence Gabonaise de Presse par DR
Législatives et locales 2018 : l’UN et RHM iront en coalition dans 83 sièges
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Deux partis politiques de l’Opposition gabonaise, l’Union nationale (UN), dirigé par Zacharie Myboto et le Rassemblement héritage et modernité (RHM), conduit par Alexandre Barro Chambrier, ont décidé, samedi à Libreville, d’aller aux prochaines élections législatives et locales en coalition. Cette décision a été formalisée par la signature d’un protocole d’accord politique pour des candidatures uniques, a-t-on constaté.

Ce protocole d'accord souligne la nécessaire cohésion qui doit prévaloir pendant et après les élections générales d'octobre prochain. Il invite les deux formations politiques à se mettre ensemble, pour l'obtention d'une réelle majorité à l'Assemblée Nationale et à tout mettre en œuvre pour la gestion commune et efficiente des collectivités locales, afin d'accorder une place de choix aux préoccupations des compatriotes qui se sentent rejetés et oubliés par les pouvoirs publics.

Aussi, l'Union Nationale et le Rassemblement Héritage et Modernité, s'engagent donc à mutualiser leurs énergies, pour explorer les voies devant permettre à l'Opposition radicale d’avoir la majorité au Palais Léon-Mba.

Cet accord prévoit également que le recalé du 1er tour des Législatives, soutienne au second Tour, celui qui restera en compétition. En clair, le candidat échoué, sur le siège où il y a des candidatures stratégiques, se doit de reconnaître sa défaite et de soutenir obligatoirement celui qui s'est démarqué, en obtenant l'adhésion massive des électeurs.

De plus, le protocole oblige les signataires, non seulement à concourir ensemble avec des candidats communs ou des listes uniques dans certaines circonscriptions électorales, mais aussi, qu'en cas de victoire, que la gouvernance ou la gestion des collectivités locales se fasse ensemble, dans un élan patriotique et dans une parfaite harmonie.

En outre, il souligne que si deux candidatures stratégiques se retrouvent au second tour, ces dernières doivent bénéficier du soutien de tous. Et les deux formations politiques s'engagent à mettre à leur disposition les moyens humains et financiers nécessaires pour que le meilleur gagne.

Pour terminer, le Protocole proscrit toute collusion ou compromission d'un candidat de la coalition avec le pouvoir, afin de garder l'harmonie du groupe.

Le président de l’Union nationale, Zacharie Myboto, a justifié, dans son intervention, la décision de l’UN de prendre part aux prochaines échéances électorales.

«Le boycott des prochaines élections, sans propositions de rechange aucune en face, comme tout autre jérémiade du genre : ‘’Aller aux élections, c’est légitimer Ali Bongo Ondimba, ou lui faire allégeance’’, relève tout simplement, à notre humble avis, de l’infertilité politique ou d’égoïsmes et égocentrismes blâmables car, ces élections auront bel et bien lieu» a-t-il dit. Tout en regrettant le boycott observé par l’Opposition en 2011, laquelle a permis une majorité presqu’absolue de 114 députés sur 120 au parti au pouvoir.

Le président de l’UN a invité les populations en âge de voter à «se mobiliser comme en 2016 pour aller voter massivement les candidats RHM et UN, candidats du combat de la Coalition pour la Nouvelle République».

Le président du Rassemblement héritage et modernité, Alexandre Barro Chambrier, a dit que l’alternance souhaitée par l’Opposition passe également par la conquête de l’Assemblée nationale et les collectivités locales.

«Le Rassemblement Héritage et Modernité est persuadé que la conquête de la majorité des sièges aux législatives et aux locales constituera, à n’en point douter, une avancée significative pour la mise en place d’une plateforme revendicative et l’exécution d’une nouvelle offre politique, partant de la révision Constitutionnelle et Institutionnelle, de la limitation des mandats, du respect de la séparation des pouvoirs, entre autres, et du redressement économique et social par le retour de la confiance», a-t-il dit.

Il a appelé ses militants à faire confiance aux candidats investis et d’éviter des adversités internes dans la mesure où, le principal adversaire reste le Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir) et ses alliés.

Il faut rappeler que cet accord politique rentre dans le cadre de la Coalition pour la nouvelle république, autour de l’Opposant Jean Ping. Il constitue la continuité d’une dynamique unitaire, née le 16 août 2016, dans le cadre de la dernière élection présidentielle.

Franck Obame
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