Comme annoncé le 9 avril dernier, alors que la société affichait des résultats annuels peu reluisants pour 2013, le lundi 12 mai 2014, Rougier a rendu public ses résultats au 1er trimestre de l’année en cours. Ceux-ci font état d’une hausse de 9,2% du chiffre d’affaires de la compagnie forestière.
Comparé à celui du 1er trimestre 2013, le chiffre d’affaires au 1er trimestre 2014 de Rougier procure de nouveaux espoirs pour la société française. Le spécialiste des bois tropicaux certifiés africains, a annoncé, le lundi 12 mai 2014, un chiffre d’affaires de 33,5 millions d’euros, en progression de 9,2%.
Si au Gabon, depuis quelques temps, les affaires semblent aller à reculons pour cette société, pour l’année 2014, les responsables de Rougier entendent améliorer les performances de la boîte, pour enfin espérer faire décoller les choses conformément aux dépenses et investissements concédés sur leurs différents sites d’exploitation.
«De plus, relève l’exploitant forestier, au Gabon, l’activité a bénéficié du dynamisme du marché local. En revanche, pour le Cameroun et le Congo, les importants dysfonctionnements dans les opérations de manutention et dans les procédures administratives du port de Douala ont fortement limité les embarquements durant le trimestre. Une partie des livraisons a de fait été reportée sur le 2èmetrimestre.»
Ainsi, indique un communiqué qui annonce une assemblée générale le 17 juin 2014, les espoirs de Rougier reposent désormais sur le «plein effet du plan de redressement mis en place au Gabon, à la solidité des activités au Cameroun et au Congo, à la résolution des difficultés logistiques portuaires de Douala, et au rapprochement stratégique des activités d’importation et de distribution en France».
Pour l’heure, «les ventes de grumes (21,2% du chiffre d’affaires consolidé au 31 mars 2014) sont en progression de 29,4%, en particulier au Gabon grâce à une croissance soutenue des ventes aux industriels locaux». De même que les ventes de sciages qui au 31 mars, affichaient 58,0% du chiffre d’affaires consolidé, avec une croissance de 6,0% : «Cette dynamique est confortée par la diversification du mix-géographique, la demande pour certaines essences et la bonne tenue générale des prix moyens de vente. Les ventes de contreplaqués (20,8% du chiffre d’affaires consolidé au 31 mars 2014), réalisées essentiellement dans les pays européens, sont stables par rapport au 1er trimestre 2013.»
