Libreville – Le secrétaire général du ministère de l’Education nationale, Thierry Abeloko a enjoint la semaine dernière les directeurs d’académie provinciale et les directeurs de zones académiques de faire tenir tous les établissements primaires, secondaires d’enseignement général et techniques de leurs ressort dans un état de propreté absolu.
Cette injonction contenue dans une note qui circule sur les réseaux sociaux voudrait faire le lit des élections jumelées législatives et locales des 6 et 27 octobre prochains.
Thierry Abeloko remercie d’avance les directeurs d’académie provinciale et zones académiques ’’pour les dispositions qu’ils voudront bien faire prendre aux chefs d’établissements pour la réussite de l’évènement’’.
Mais quid de la rentrée des classes ?
Habituellement prévue en début octobre, cette fois-ci, la rentrée des classes 2018-2019 connaitra un véritable chamboulement de date.
Depuis l’annonce, début août, par le centre gabonais des élections (CGE), de la date des élections jumelées, un doute s’est emparé des acteurs que sont les parents d’élèves.
Des voix non officielles fixent dorénavant la rentrée des classes à mi-novembre contre mi-septembre pour l’administration. A juste titre, sans nul doute.
De nombreux apprenants se sont déjà posé la question, toujours sur les réseaux sociaux, de savoir si 6 mois suffiront pour évacuer les programmes et respecter les objectifs de résultats tels que souhaités par le président de la République Ali Bongo Ondimba dans son discours à la nation le 16 aout dernier.