Le week-end dernier, le mouvement « Osons Ensemble » a parcouru les villages qui composent le canton Migamba-Yara, notamment Mokab et Pagou Nzambi, dans le but de se présenter et surtout décliner la vision qui est la leur.
Ismael Borobo Manfoumbi et certains membres qui composent le mouvement ont sillonné le canton Miramba Yara. A chaque étape de son périple, il a tenu à délivrer un message qui va dans le sens de fédérer les filles et fils du canton, pour le développement de l’ensemble des villages : « Je suis venu au village avec toute mon équipe vous dire que nous pouvons faire de grandes choses si nous travaillons tous ensemble. Chacun de nous doit faire valoir sa connaissance ou sa compétence dans chaque domaine pour que nous puissions avancer… ».
A chacune des étapes, les populations n’ont cessé de présenter les doléances au membre du mouvement. Ils ont surtout demandé à Ismaël Borobo Manfoumbi de partager un discours de vérité. Parce que ne voulant plus succomber aux flatteries, dans lesquelles ils ont été plongés pendant des décennies : « Nous voulons désormais avoir à faire à des gens qui tiennent leurs promesses. Et, non aux flatteurs qui s’empressent de promettre monts et merveilles à tout- va… ». La réponse à cette interpellation a été franche aux dires du mouvement : « Nous ne vous promettons rien… Nous sommes venus voir comment vous vivez. Et, vous allez vous-même constater de visu ce qui va être fait dans les jours à venir ».
Le mouvement a promis aux populations d’être plus que jamais présent dans le canton pour être à l’écoute des populations. Et aussi, accompagner les actions qui visent à autonomiser les populations villageoises. C’est dans cette optique, que le mouvement a promis soutenir dans la mesure du possible un habitant du village « Mokab » qui est détenteur d’une bananeraie de 1 hectare.
Le mouvement "Osons ensemble" ne veut pas tomber dans le piège sans fin des promesses qui souvent prennent les hommes politiques en otage.Les jeunes ont sans doute appris et veulent éviter de tomber dans les erreurs de leurs ainés .Ils ont l’audace d’espérer se faire des place de choix au soleil du parlement gabonais et surtout être au commande de certaines municipalités.Ils ont choisi d’oser !