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Dépravation des mœurs : La «petite menace» de Guy Bertrand Mapangou
Publié le mercredi 5 septembre 2018  |  Gabon Review
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Face à la «la diffusion d’émissions de télé-réalité et des clips musicaux dont les contenus heurtent la sensibilité des populations», le ministre de la Communication a brandi les peines en cas d’atteinte aux bonnes mœurs.

Echaudé par les contenus tendancieux de programmes diffusés par certains médias publics et privés, le ministère de la Communication a tapé du poing sur la table. Le 3 septembre sur Gabon 1re, le Conseiller en communication de Guy Bertrand Mapangou a déploré «la diffusion d’émissions de télé-réalité et des clips musicaux dont les contenus heurtent la sensibilité des populations, notamment les plus jeunes».

«Le ministre de la Communication conscient du rôle de l’Etat dont l’essence est d’éduquer ses citoyens, notamment en leur inculquant des valeurs morales, et soucieux de la nécessité de protéger l’enfance et l’adolescence, ne peut rester insensible devant ce qui s’apparente aujourd’hui à une opération de dépravation généralisée des mœurs», a ajouté Eric Simon Zué Obiang.

Face à cette situation, le ministère de la Communication a rappelé aux «responsables des médias des services publics placés sous sa tutelle technique, mais aussi à ceux des médias privés», les peines prévues par la loi en cas d’atteinte aux bonnes mœurs. Il s’agit notamment d’une peine d’emprisonnement qui va de deux mois à deux ans. Et, d’une amende comprise entre 24 000 et 500 000 francs CFA, conformément à l’article 212 du Code pénal.

«Le ministre de la Communication invite donc tous ces différents médias à une stricte observation de l’obligation de protection de l’enfance et de l’adolescence qui leur est faite, par les règles d’éthique et de déontologie, d’une part. D’autre part, au respect scrupuleux de la disposition du Code pénal ainsi que de nos valeurs traditionnelles qui font de la pudeur et de l’honneur, des vecteurs cardinaux de bonne moralité de notre société», a conclu Eric Simon Zué Obiang.

Un rappel à l’ordre généralisé à l’ensemble des médias et artistes, mais qui semble viser Gabon 1re et la chanteuse Créole. Depuis début août, le média public diffuse une émission de télé-réalité «Fantastik life», mettant en vedette la fille de Mackjoss.
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