La présidente du Sénat, Lucie Milebou Aubusson Mboussou, a ouvert, hier, au palais Omar-Bongo, la deuxième session ordinaire du Sénat. En présence du ministre d'Etat en charge de la Communication, porte-parole du gouvernement, Guy-Bertrand Mapangou, représentant le Premier ministre.
Pour cette cérémonie républicaine au contexte particulier, l'accent a été mis sur les ''défis majeurs'' auxquels sera confronté le Gabon dans les toutes prochaines semaines. À savoir, l'organisation des élections couplées législatives et locales, une première dans l'histoire de notre pays. D'où la longue sensibilisation de la présidente du Sénat quant à la nécessité, pour les différents acteurs, d'aboutir à des scrutins transparents ''incontestés et acceptés par tous''. Ce, d'autant que lesdites élections seront, selon elle, scrutées, analysées et observées par la communauté internationale.
La sénatrice de Fougamou en a donc profité pour adresser ''un dernier message patriotique aux uns et aux autres, au-delà des clivages''. Car, a-t-elle paraphrasé l'ancien chef du gouvernement français Jean-Pierre Raffarin, « les élections n'effacent pas les problèmes ». Autrement dit, a-t-elle explicité , « nous sommes appelés à nous retrouver, à nous regarder, donc cultivons tous ensemble, pendant cette période, la tolérance de l'autre, car nous demeurerons filles et fils d'un même pays ».