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Après l’interview d’Ali Bongo Ondimba : les Gabonais toujours sur leur faim
Publié le dimanche 2 septembre 2018  |  Agence Gabonaise de Presse
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© Autre presse par DR
Conseil des ministres du 26 Janvier 2018
Sous la Haute Présidence de Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, Président de la République, Chef de l’Etat, le Conseil des Ministres s’est réuni, Vendredi 26 Janvier 2018, à partir de 11 heures, au Palais de la Présidence de la République.
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Invité sur les antennes de Gabon 1ère et Gabon 24, jeudi dernier, le président Gabonais, inaugurant un nouveau mode de communication consistant à répondre en direct aux questions des citoyens posées à travers les réseaux sociaux, n’a pas assez convaincu: Superficiel, pensent de nombreux Gabonais.

Après son discours du 16 août dernier, plutôt jugé par un bon nombre d’observateurs comme un chapelet de menaces, Ali Bongo Ondimba avait certainement à cœur de corriger le tir en initiant un mode de communication inédit : répondre aux questions des Gabonais posées via les réseaux sociaux.

L’exercice qui ne semble pas avoir déplu dans la forme, n’a pas soulagé les attentes dans le fond. Ali Bongo Ondimba s’est montré superficiel et quelques fois évasif sur des questions essentielles de l’heure, selon les avis glanés dans la capitale.

Alors que la question du chômage devenant endémique, du fait des mesures d’austérité suspendant les concours sur 3 ans, agite le milieu syndical, le président de la République n’a pas fait la démonstration d’un plan alternatif d’employabilité. Il s’est contenté d’exhiber le projet de retour à la terre qui peine à fournir des résultats depuis sa mise en place en décembre 2014.

Concernant les décotes prélevées sur les salaires de 650 mille francs et plus chez les fonctionnaires, le Chef de l’Etat n’indique pas quel montant est capté par cette opération ni à quoi devrait-il servir. Pas plus qu’il n’a pas dit quel secteur de l’économie est à renforcer, que ce soit en terme de profil des demandeurs d’emplois ou en terme d’injection de finances. Un manquement qui aura bien du mal à susciter l’adhésion du peuple.

Le constat est le même concernant le projet de développement des départements du pays, avec la promesse d’un montant annuel d’un milliard de francs affecté à chacun d’eux. Annoncé depuis près d’un an, le projet ne serait qu’au stade de réflexion. Ce qu’il a considéré être un commencement de son exécution.

Pas grand chose sur le volet politique. S’il a déclaré ne pas connaître de prisonnier politique dans le pays, Ali Bongo s’est montré contredisant sur ses promesses faites lors du dialogue politique d’Angondjé où il avait promis poser un acte en faveur des politiques arrêtés à la suite des événements post électoraux de la présidentielle de 2016.

Pourquoi avoir promis s’il avait conscience du respect de la séparation des pouvoirs qui, en l’espèce donne la latitude à la justice d’épuiser ses procédures? La grâce présidentielle qui n’intervient qu’après des affaires jugées, n’est pour l’instant pas envisageable pour le président Gabonais.

Le monopole, autre question abordée, a laissé entrevoir Ali Bongo dans l’incapacité d’agir. Là aussi, pas de perspective augurant la sortie du pays de ce choix économique tant décrié.

À propos du racket policier, en partie responsable de la cherté du coût du transport par voie de conséquence, c’est un sursis de quelques mois que le président de la République a accordé aux policiers avant de sévir. Certainement le temps de leur permettre de se faire plein les poches avant les sanctions, ironise-t-on dans les quartiers de Libreville.

Alain Mouanda
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