Las des arnaques de toutes sortes dont ils sont victimes de la part de multiples contrôleurs, dont la plupart sans ordre de mission, ces opérateurs économiques sont montés au créneau mercredi. Une rencontre convoquée ce vendredi à l'initiative du maire de Ntoum devrait permettre de ramener la sérénité.
Magasins sous scellés, intimidations, agressions verbales à répétition, augmentation des montants des taxes à payer... les opérateurs économiques d'Essassa, dans le 2e arrondissement de la commune de Ntoum, n'en peuvent plus : ils disent être "victimes" des contrôles abusifs sans que les autorités municipales ne puissent apporter la moindre solution. Bien au contraire...
Ces commerçants ont, ainsi, pris le taureau par les cornes, mercredi dernier, en faisant front aux véreux contrôleurs. Une façon pour eux de fustiger et dénoncer des " pratiques qui nous asphyxient''. Non sans se demander si ces agents, véreux pour la plupart, n'agissent pas avec la bénédiction de leur hiérarchie.
Conflit de compétences ou simple abus de confiance expressément entretenu ? Toujours est-il que, comme ces commerçants, les habitants d'Essassa confient que les opérateurs économiques sont comme pris en otage par les contrôleurs, aussi bien de la police que de la mairie.
« On ne sait plus plus à quel saint se vouer. Quand ils arrivent, ils ne présentent aucun document qui justifie leur descente sur le terrain. Toujours accompagnés d'un agents de police pour nous intimider, ils demandent juste l'argent, et si vous ne payez pas, ils scellent le magasin. Aujourd'hui, on nous demande de payer 100 000 francs alors que l'année dernière, on en a payé 50 000. C'est pour cela que vous voyez ces gens nus en train de menacer», a confié un tenancier.