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Ces « Yakouza » qui détruisent la forêt Gabonaise
Publié le lundi 12 mai 2014   |  Gabon News


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© Autre presse par DR
Ces « Yakouza » qui détruisent la forêt Gabonaise


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Les ventes aux enchères de bois sont au centre d’une polémique dans le Woleu-Ntem, impliquant l’administration des Eaux et Forets et certains particuliers qui se constituent prestataires des sociétés soumissionnaires. Notamment, celle du 22 février 2014 effectuée par la Direction provinciale des Eaux et Forêts dans la région du « Grand Nord ».

Suite à une plainte dressée contre X par la société Tropicale Timber Industry Board (TTIB) Mme Andème Bibiche, prestataire de la société chinoise GAHUDI avait été interpellé le 23 avril 2014 par la Direction Générale de Recherche de la gendarmerie.

Selon cette société, Mme Andème Bibiche aurait commandité l’abattage illégal de bois appartenant à leur permis forestier. Ce bois avait été ensuite vendu aux enchères par l’administration des Eaux et Forêts le 22 Février.

Il faut noter que Mme Bibiche, qui a fait l'objet d'une récente condamnation pour exploitation illicite, fait partie de ceux qui sont communément appelés « Yakouza » pour désigner l’exploitation illégale dont ils sont les auteurs connus. Ils coupent illégalement le bois dans des concessions forestières ou hors permis pour les revendre à leurs cocontractants en prétextant que c’est du bois abandonné alors qu’il s’agit de coupes de bois fraichement abattus. Ces « prestataires » dont Nkoulou Serge Patrick, Nkoulou Emmanuel, Ndoutoume Essonne Abel et Andème Bibiche sont pour la plupart auteurs de l’exploitation illégale du bois.

Afin de prouver que le bois vendu aux enchères appartenait bien à la société TTIB, une équipe s’est rendue au village Oveng, le 30 Avril, pour constater l’exploitation illégale de la mise en cause. A quelques mètres du village, suivant les indications du prospecteur, un bulldozer et des une dizaine de Kévazingos fraichement abattus et non martelés ont été identifiés.

Selon la loi, le bois coupé dans le permis de TTIB après la vente aux enchères appartient à cette société qui est en droit de poursuivre les auteurs s’il est prouvé qu’il s’agit du bois fraichement abattu par Mme Andème Bibiche et ses complices.

GN/CF/14

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