À la faveur de l’«hommage aux martyrs» de la présidentielle d’août 2016, ainsi qu’on peut l’entendre dans une vidéo en circulation sur les réseaux sociaux, les «Résistants» de la communauté gabonaise de Paris ont manifesté, ce 31 août, devant l’ambassade du Gabon en France, deux d’entre eux ayant tenté d’y enfermer le personnel. Ci-après, l’intégralité du communiqué à ce sujet de l’ambassade Haute représentation de la République gabonaise près la République française.
Communiqué :
Intrusion de manifestants dans la cour de l’Ambassade et tentative de prise en otage du personnel en service
Paris, 31 août 2018
L’Ambassade Haute Représentation de la République gabonaise près la République française et Représentation permanente du Gabon auprès de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) fait part de ce que, ce vendredi 31 août 2018, autour de 14h30, deux compatriotes se réclamant de l’opposition, éléments précurseurs d’un groupe de vingt-deux (22) manifestants, se sont introduits dans la cour de l’Ambassade Haute Représentation du Gabon en France, en escaladant la barrière à l’aide d’une échelle.
Munis de chaînes et de cadenas, les intéressés ont entrepris de prendre en otage le personnel en service, en scellant les principales portes d’accès aux locaux de la Chancellerie.
Alertés par la situation, les agents de sécurité de l’Ambassade sont promptement intervenus en déverrouillant l’une des portes scellées, ont fait usage de gaz lacrymogènes et pris en situation de flagrance Monsieur Ghislain Armel MBALOULA-BASSALA, récidiviste, qui a été par la suite mis à la disposition du Commissariat du 16ème arrondissement ; le second manifestant ayant réussi à prendre la fuite.
L’Ambassade Haute Représentation de la République gabonaise près la République française et Représentation permanente du Gabon auprès de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) note que l’intervention des forces de police française aux alentours de la Chancellerie a permis de disperser la vingtaine de manifestants de plus en plus violents, usant de projectiles.
L’Ambassade a entamé immédiatement des démarches judiciaires, et entrepris parallèlement des initiatives diplomatiques en informant les services compétents du Ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères.
Enfin, l’Ambassade précise que c’est séance tenante qu’elle a été informée par les agents de police qu’une autorisation avait été accordée à ce groupe pour manifester de 16h00 à 22h00, au Trocadéro. Or, l’Ambassade a fait constater que cette manifestation s’est tenue en dehors de la zone et des horaires sollicités et autorisés.