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Le pont sur la rivière ’’Missoundoula’’ dans un piteux état !
Publié le samedi 1 septembre 2018  |  Agence Gabonaise de Presse
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Le pont en bois qui date de plus de 40 ans, sur la rivière ’’Missoundoula’’, situé entre les villages Imanga et Nyanga, dans le regroupement des villages d’Ilendo, canton basse Mougalaba, en allant vers la commune de Guietsou (chef-lieu du département de la Mougalaba, sud de la province de la Ngounié), est dans un piteux état. Un trou est désormais visible au milieu de ce pont de fortune, au point d’être un danger pour les usagers, avec le risque de voir la circulation se couper à tout moment.

Les madrillés et longrines ne supportent plus le poids de tout type de véhicules, surtout les poids lourds. Fort de sa vétusté car construit vers 1960 par la société nationale du Gabon (SNG Koumbanou) exploitant le bois dans le département de la Mougalaba, ce pont a montré des signes d’usure du temps, comme le sont la plupart existant sur l’axe routier Mouila-Guietsou.

En son temps, le forestier européen Breutodo ensoleillait sa route et réhabilitait les ponts, sauf que la fermeture du chantier vers 1979 a non seulement mis les employés au chômage, mais aussi entraîné la détérioration de la même route. Les services des Travaux publics n’intervenant que si peu, faute de budget conséquent pour l’entretien des routes et autres ouvrages de génie civil.

«A chaque fois qu’un véhicule doit passer sur le pont ’’Missoundoula’’, le chauffeur descend ajuster les planches ou se fait assister par les passagers pour que les roues d’un côté passent, à défaut d’y rebrousser chemin», a réagi un régulier de la route. «Les poids lourds peuvent passer ailleurs, par la route des grumiers de la société Cora-Wood, par Idemba [regroupement de villages dans le canton haute Mougalaba, ndlr], pourvu qu’ils aient l’autorisation de circuler pour que l’on lève le barrage», a-t-il expliqué, avant de préciser que «si rien n’est fait d’ici là, avec l’arrivée des pluies, le pont cèdera ou pourra causer des accidents et nous serons coupés de la circulation».

A partir du mois de septembre jusqu’en octobre prochains, cette voie sera très sollicitée pour les besoins de campagne électorale et scrutin couplé (législatives et locales) prévus cette année. A ce titre, les pouvoirs publics se devraient de se pencher sur la question de la réhabilitation de ces ponts, le plus souvent, recouverts de latérite, laquelle provoque de la boue aux usagers dès la moindre rosée, le climat du département étant permanemment humide.

Les populations n’ont de cesse de soulever parmi tant d’autres doléances le sempiternel problème de la route aux élus nationaux et locaux voire les autorités administratives, mais les solutions peinent à soulager ces dernières, qui se disent ’’marginalisées’’ du développement dont devait bénéficier la contrée. «Comment la multitude de candidats, ici, fera-t-elle pour battre campagne si ce pont n’est pas réhabilité ?», s’est indigné un fils du coin visiblement irrité. Dire que c’est partout pareil…

Inès Pamphile Koumba
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