Le personnel de l’Agence nationale de gestion et d’exploitation d’infrastructures sportives et culturelles (Anageisc), réclame 3 mois de salaires impayés. Pour se faire entendre, les agents observent depuis le mardi 28 août 2018 un mouvement d’humeur qui se traduit par la cessation d’activités sportives sur tous les stades du pays placés sous le contrôle de l’agence.
Les agents de l’Anageisc ont décidé de monter au créneau depuis ce mardi. Pour cause, voilà un peu plus de 90 jours qu’ils n’ont pas perçu leurs salaires. Toute chose qui a pour incidence la dégradation des espaces culturels et sportifs, dont l’agence a la charge, le personnel refusant depuis lors de faire son travail. Au stade de l’Amitié d’Angondjé, de même qu’à Oyem, Port-gentil et Franceville, les entrées ont été barricadées par des agents en grève.
«Il n’est pas question d’ouvrir les stades tant qu’on ne nous aura pas payé ce qu’on nous doit. Depuis deux ans, c’est comme ça, on nous paie après 4 mois, on ne sait pas ce qui se passe», ont-ils indiqué tout en précisant que le paiement de leurs émoluments est très souvent conditionné par le calendrier sportif.
En effet, la situation précaire que traversent les employés est à n’en point douter la preuve des dysfonctionnements de cette agence. Joël Lehmane Sandoungou, responsable de ladite agence s’est retrouvé il y a 4 mois de cela dans la même situation. Celle-ci, à l’approche des éliminatoires de la CAN 2019, aura un impact négatif sur le sport gabonais, si une solution n’est pas trouvée.