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Le sommet des chefs d’Etat de la Cemac en novembre se penchera sur la crise que traverse l’Afrique centrale
Publié le mercredi 29 aout 2018  |  Le Nouveau Gabon
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© Autre presse par DR
Les chefs d ‘états de la CEMAC
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Le président de la Commission de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), Daniel Ona Ondo, a été reçu en audience par le ministre guinéen de l'Intégration, Baltazar Engonga, le 23 août à Malabo en Guinée équatoriale. L'organisation d'un sommet extraordinaire des chefs d'État de la sous-région était au menu de la rencontre.

Selon la Commission de la Cemac constituée du Cameroun, de la Centrafrique, du Congo, du Gabon, de la Guinée équatoriale et du Tchad, ledit sommet va se tenir au mois de novembre 2018. Cette session extraordinaire, a insisté le ministre Baltazar Engonga, devrait notamment se pencher sur la crise économique que traversent les pays de l'Afrique centrale. « En réponse, le président de la Commission a remercié son interlocuteur pour les informations qui serviront, a-t-il conclu, de point d'ancrage pour travailler et compiler les dossiers à présenter.», indique la Commission.

Il convient de noter que ce sont le président équato-guinéen Teodoro Obiang Nguema Mbasogo et le Gabonais Ali Bango Ondimba qui au préalable, ont convenu au cours d’un tête-à-tête, de la nécessité de convoquer un sommet extraordinaire des chefs de l’Etat de la zone sur la crise économique en cours.

Selon le Fonds monétaire international (FMI), la Cemac est en crise notamment à cause des économies extraverties, ne pouvant donc pas résister aux chocs externes. Par ailleurs, du fait des dérapages budgétaires, la sous-région a perdu ses positions concurrentielles dans le domaine économique. Raison pour laquelle depuis 2017, la plupart des pays de l’espace communautaire ont dû signer des accords économiques avec le FMI pour rétablir les équilibres budgétaires et les positions extérieures. Cela permet actuellement à la zone de sortir peu à peu de la crise.

Dans ce contexte, la Banque centrale (Beac) table pour le compte de l’année 2018, sur un taux de croissance du PIB qui s’établira à 2,1%, contre -0,1% en 2017. Pour autant, la crise elle, demeure.

S.A
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