Les administrés de la commune de Mouila, chef-lieu de la province de la Ngounié (Sud), ont été édifiés, jeudi dernier, sur un certain nombre de dysfonctionnements liés au contrat d’assurance entre l’assureur et l’assuré lors d’un sinistre, avant d’apprendre les procédures d’instruction d’un dossier incombant aux tierces victimes.
C’est à la faveur de la caravane d’information, de sensibilisation et de promotion du secteur des assurances commise par la direction nationale des Assurances (DNA), que les administrés de la ville de Mouila ont pu dissiper les zones d’ombre sur des questions régulièrement soulevées par les assurés, lesquelles vont à l’encontre des maisons d’assurance et de courtage lors des sinistres.
Après quelques communications faites par des spécialistes sur les cas de dommages matériels, corporels, les victimes décédées, les documents et informations demandés par l’assureur pour une diligence du dossier, les ayants droits, les délais à respecter, les documents obligatoires à posséder lorsqu’on est dans les pays membres de la Confédération internationale des marchés d’assurance (CIMA), le jeu des questions-réponses est intervenu.
De fait, la directrice générale de la DNA, Prisca Raymonde Ulend Koho, ses collaborateurs et autres responsables des maisons d’assurance et de courtage ont éclairé la lanterne des participants pour démystifier ce qu’autrefois ces derniers estimaient tabou tant les démarches et réclamations auprès des assureurs.
Ce qui a d’ailleurs souvent entretenu le flou à l’idée d’aller vers les assureurs et de croire en leur sincérité. «Comprenez que lorsqu’il y a un accident de la circulation, au lieu de faire l’échange des assurances, le mis en cause préfère faire réparer les véhicules plutôt que de saisir une maison d’assurance», a expliqué un taximan.
«Avec l’effort de vulgarisation à travers la campagne nationale et la mise en place prochaine des directions déconcentrées de l’Agence nationale des Assurances, certaines choses vont être clarifiées et le retour à la confiance sera de mise», a réagi le préfet du département de la Douya-Onoye, Vincent de Paul Ivala.