Novice en politique, Emmanuel Thierry Koumba tente le tout pour le tout pour ravir à la cacique Albertine Maganga Moussavou, le siège de Mouila, dans le Canton Ngounié-centrale, lors des prochaines élections législatives.
Pour le 6 octobre prochain, date de l’élection des députés à l’Assemblée nationale, le combat promet d’être âpre à Mouila entre Emmanuel Thierry Koumba et Emmanuel Thierry Koumba, respectivement candidats du Parti social-démocrate (PSD) et de l’Union et Solidarité (US). Totalisant 20 années de députation, la première n’entend pas encore passer le flambeau. Tandis que le second, «novice et vierge» en politique, veut créer un «séisme politique» dans cette localité du pays.
Conseiller technique, chargé de la Coopération et des Relations avec les médias internationaux à la Haute autorité de la Communication (HAC), Emmanuel Thierry Koumba mise sur sa virginité politique pour ravir la vedette à son principale adversaire. Lancé par le parti Union et Solidarité de Jean de Dieu Moukagni-Iwangou, cet ancien journaliste veut capitaliser son offre politique sur «les erreurs» de son concurrent.
«Cela fait une vingtaine d’années que cette dame est député dans ce siège. Mais on a l’impression que la localité est restée telle qu’elle, depuis sa première élection», expliquait-il lors d’une causerie. Naturellement, les partisans d’Emmanuel Thierry Koumba le présente comme le favori du Canton Ngounié-centrale pour les législatives d’octobre prochain. Mais plus encore, comme une alternative à la doyenne des députés de cette localité. Sur le terrain, Emmanuel Thierry Koumba semble déjà avoir fait un travail de fond et espère en récolter les résultats au soir du 6 octobre 2018.
Même si ce dernier, soutenu par l’actuel ministre de l’Enseignement supérieur, Moukagni-Iwangou, a bon espoir de siéger au Palais Léon Mba, il n’en demeure pas moins que le siège est encore entre les mains d’Albertine Maganga Moussavou qui totalise quatre mandats. D’autant qu’Albertine Maganga Moussavou continue d’affuter ses armes pour «prouver au soir du 6 octobre qu’elle a du répondant».
Cette dernière mise sur sa connaissance du terrain, les soutiens politiques qu’elle pourrait tirer des accointances de son parti avec le Parti démocratique gabonais (PDG). Elle entend aussi s’appuyer sur sa proximité avec les populations qu’elle côtoie depuis une vingtaine d’années.