Libreville,- en 2009, lors de la campagne présidentielle le candidat du parti démocratique gabonais (PDG), Ali Bongo Ondimba promettait dans son projet de société l’avenir en confiance la construction de cinq mille logements, chaque année durant son mandat, destiné aux Gabonais économiquement faible. Nous sommes en 2014 aucune maison n’a été livrer, les populations Gabonaises continuent de tirer le diable par la queue, pour avoir un logement digne de ce son. De qui se moque-t-on ? Hier au niveau du quartier PK 6, six personnes ont trouver la mort lors du glissement de terrain, qui a emporté plus de trois maisons, le Premier ministre, Daniel Ona Ondo et le ministre de l’intérieur, Guy Bertrand Mapangou arrivé sur les lieux n’ont eu que leurs yeux pour constater les dégâts mais surtout, lire la tristesse des populations de cette partie de la capitale.
Logements sociaux chers pour les Gabonais :
Nombreux soumissionnaires des logements de la Société nationale immobilière (SNI) ont renoncé, à cause des couts trop élevés des logements proposés. Conséquence, après la tenue des Assises sociales de Libreville, le projet de construction des logements sociaux initié par la SNI, qui a bénéficié d’un renfort médiatique à la hauteur d’une élection présidentielle Américaine, avec la présence à Libreville des grandes figures, du monde des affaires, des banques, des journalistes et éditorialistes et bien d’autres.
Trois semaines après la tenue de ces assises, les critiques dans la capitale, chefs-lieux de provinces alimentent les conversations, comme pour dire que l’Etat vient à nouveau de dépenser plusieurs milliards pour une rencontre qui n’aura pas d’éffait sur le bien d’être des populations, malgré les mesures politiques annoncées.
Pour le citoyen lambda, si la SNI œuvre dans le sens d’accompagner les pouvoirs publics à résorber le déficit en matière de logements sociaux, il est à craindre que cette société ne s’inscrive pas sur la vision des plus hautes autorités de l’Etat qui entendent doter les Gabonais économiquement faibles des logements à moindre cout. Une réflexion visant à amener la SNI à s’y arrimer s’impose. Dans des quartiers à Libreville ou la majorité des ménages vivent dans des conditions de logements précaires, la conclusion est vite tirée concernant les investissements consentis par la SNI : il ne s’agit pas d’un projet qui concerne les Gabonais économiquement faibles.
Avec moins de 2000 francs de pouvoir d’achat jour, le cout global d’une maison de deux pièces proposé par la SNI est à 25.799.915 francs, une somme payable sur une période n’excédant pas deux ans. Cela n’est pas pour garantir un logement au plus grand nombre de compatriotes frappés par la pauvreté qui sévit au Gabon. Pour les maisons de trois ou quatre pièces, les couts varient entre 30 et 50 millions de francs. Très loin de susciter un brin d’espoir chez les Gabonais résidants dans les bas-fonds perdus du quartier Kinguélé ou Avéa, Atsibe-Ntoss, Derrière –l’hôpital. Tous ces gens –là aspirent à un logement !
Les logements proposés par la SNI ne concernent nullement les couches de la population visées par les mesures gouvernementales. A bien y regarder, les compatriotes qui glissent depuis un certain temps dans ce qu’il conviendrait de qualifier de gabono-pessimisme semblent avoir raison.
Ils en veulent pour preuve le fichier des soumissionnaires aux logements de cette société. Y figurent uniquement les compatriotes ne relevant pas du registre des Gabonais économiquement faibles. Certain sont déjà propriétaires immobiliers.
Au surplus, les procédures d’acquisition d’un crédit immobilier auprès d’une banque agréée ne sont pas pour favoriser les Gabonais économiquement faibles. Face à ce qui précède, il ne serait pas surprenant d’apprendre que demain seuls les nantis ayant bénéficié des attributions de logements auprès de la SNI les utilisent à des fins locatives car disposant déjà de logement, voire de plusieurs logements et par conséquent à l’abri du besoin réel. Autrement dit, la majorité des compatriotes impuissants face à cette réalité pour le moins triste, cherchent désespérément à comprendre les vrais mobiles envisagés par la SNI pour aider les pouvoirs- public à doter la couche de la population la plus nombreuse et dans le besoin de logements.
Une situation qui doit interpeller, les plus hautes autorités du pays, la SNI de trouver ensemble des prix qui peuvent soulager les Gabonais économiquement faibles, et leur permettent d’accéder à ces logements sociaux, les prix actuels sont trop élevés.