Invitée par la direction nationale des assurances à innover dans les offres adaptées aux particuliers et entreprises, la Fédération gabonaise des sociétés d’assurances (Fégasa) a finalement proposé une police pour se couvrir contre les ravages agricoles des pachydermes.
LA campagne de promotion du secteur des assurances de la direction nationale semble réveiller les assureurs, restés longtemps dans un confort qui inhibe l’innovation et l’imagination.
En effet, la préoccupation a été soulevée à Makokou, puis le 22 août à Lambaréné : quelle réponse les assureurs peuvent-ils apporter au conflit homme-faune quand on sait que dans d’autres pays comme le Kenya où les grands mammifères sont protégés, il existe des polices d’assurance ? A cette question récurrente posée par les populations à Lambaréné, les assureurs gabonais, réunis au sein de la Fédération gabonaise des sociétés d’assurances (Fégasa), disent avoir trouvé une réponse. Une assurance qui protégerait les populations contre les dévastations de leurs plantations par les pachydermes.
Il s’agit d’une solution qui pourrait permettre aux exploitants agricoles et propriétaires de plantations, d’être dédommagés suite à un sinistre causé par les éléphants.