Près de deux semaines durant, le Réseau des femmes leaders Migovéennes (REFLE-M) va tenir des activités à caractères sociales et sportives dans la ville de Lambaréné, pour le lancement de ses activités.
Débutées vendredi dernier, les manifestations relatives au lancement des activités du Réseau des femmes leaders Migovéennes (REFLE-M) se poursuivent à Lambaréné, jusqu’au 8 septembre prochain. Ces activités, à caractères sociales et sportives, ont drainé, à ce jour, des milliers de personnes de tout âge. Entre le marathon féminin dénommé «Ma Migovéenne», qui a ouvert les hostilités, et le tournoi de football «Albert Schweitzer pour la paix et la solidarité», il faut dire que les populations ont de quoi s’égayer sainement en cette période de vacances.
Le marathon «Ma Migovéenne» a ainsi enregistré près de 500 participantes. Lesquelles femmes ont rivalisé d’effort et de talent pour une course qui est partie de l’entrée de la ville, à la place des fêtes. C’est là que les attendaient les officiels, dont le ministre délégué aux Sports et à la Culture, Laeticia Diweckou, marraine du REFLE-M.
Dès le lendemain, dix équipes de football ont pris d’assaut le stade du lycée Jean Baptiste Adiwa, pour le lancement du tournoi dont la finale va se tenir le 8 septembre prochain. Avec, en ouverture, une opposition entre l’équipe de la CNSS et celle du quartier Carrière.
Au cours de ces moments, les organisateurs s’attelleront à sensibiliser les participants aux questions de VIH/Sida. Tout comme ils prévoient convaincre un millier de personnes au dépistage volontaire du virus du Sida. Il faut dire qu’en organisant ces activités, Laeticia Diweckou et les siens entendent «promouvoir le sport comme vecteur de développement et de cohésion sociale». Tout comme ils entendent contribuer à la riposte contre le VIH/Sida.
Conformément aux objectifs que le Gabon s’est assignés, en intelligence avec ses partenaires au développement, dont l’OnuSida, du cap de «zéro nouvelles infections, zéro discrimination et zéro décès dû au VIH/Sida» d’ici 2030. Le REFLE-M se donne pour mission de «promouvoir la jeune femme comme actrice de développement en tant que principale bénéficiaire du processus de création de richesse».
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