Paris - Papin Sika, 21 ans, de nationalité gabonaise, a été victime d’un guet-apens à Créteil, en région parisienne, dans la nuit de dimanche à lundi. Trois hommes, proches du pouvoir de Libreville, ont tenté de l’agresser alors qu’il rentrait chez lui. La victime a réussi à s’échapper et à se réfugier dans un Tabac dans la rue Carnot.
Après des menaces proférées contre lui, ses agresseurs lui ont demandé de cesser de salir l’image du PDG et de son président sur la place de Paris.
Face à ce complot, le jeune activiste gabonais, très proche de l’opposition gabonaise, et plus précisément de Léon Paul Ngoulakia n’a eu de cesse de se battre pour que le monde apprenne ce qui se passait à Créteil.
Très passionné pour son pays et donc engagé politiquement il a battu campagne pour le compte du Président Ping à la faveur de la candidature unique de l’opposition.
Après le soulèvement populaire et citoyen de 2016 réprimé dans le sang au siège de Jean Ping, Papin Sika compte parmi les rescapés de l’attaque de l’armée gouvernementale.
En pleine crise alors que les milices abattent froidement des jeunes gabonais et font disparaître les corps, il organise sa sortie du Gabon le mardi 5 septembre 2016.
Le jeune opposant, fiché par les sévices de renseignements gabonais, quitte Libreville pour Oyem avant de rallier Paris en passant par Yaoundé, la capitale camerounaise.