Malgré les grincements de dents, le gouvernement doit poursuivre ses réformes de la Fonction publique et de la maîtrise de la masse salariale. Et dans ce sens, il pourra toujours compter sur l'accompagnement de la Banque mondiale.
En séjour à Libreville, dans le cadre d'une mission d'évaluation, la directrice des opérations de l'institution de Bretton Woods l'a confié à la presse, mercredi dernier, à l'issue d'une série de rencontres avec plusieurs ministres dont celui de la Fonction publique, Ali Akbar Onanga Y'Obegue. Élisabeth Huybens et son hôte ont souligné des "réformes nécessaires et courageuses" qui ont pour finalité « l'amélioration de la qualité du service à l'usager, une meilleure gestion de l'agent de l'Etat, la bonification de ses conditions de travail et d'existence ainsi qu'une meilleure gestion des ressources étatiques ».
Pour Mme Huybens, « tous les éléments de gestion de la masse salariale et des ressources humaines, de recrutement et de définition des fonctions et des plans stratégiques des agents publics sont très importants pour le fonctionnement d'un État ». Non sans admettre qu' « une large communication sur les mesures en cours permettrait à la population cible de mieux les comprendre et, finalement, de les accepter ».