Dans un courrier daté du 22 août 2018, la Coordination des syndicats CGT du groupe Total et la Fédération nationale des industries chimiques (FNIC) CGT de France, exigent à la Direction de Total Gabon, de respecter le droit syndical et les décisions de justice non sans parler de la réintégration immédiate des 6 salariés injustement licenciés.
Pour la coordination des syndicats CGT et la FNIC CGT, il est hors de question, que la Direction de Total Gabon foule aux pieds la décision rendue par la justice gabonaise, qui interdisait Total Gabon, de procéder au licenciement de ses employés.
Aussi, décident-elles d’apporter leur soutien «aux salariés injustement et illégalement licenciés par la Direction de Total Gabon, suite à la grève déclenchée au mois de Juillet dernier dans cette entreprise», dit le courrier.
Toujours d’après la coordination des syndicats CGT et la FNIC CGT, s’il y a un coupable dans cette affaire qui défraie la chronique depuis deux mois déjà, c’est bien la Direction de Total Gabon qui, «non seulement a agi illégalement durant la grève, en faisant remplacer les salariés grévistes par des employés sous-traitants, et qui licencie 6 grévistes malgré une décision de justice le lui interdisant».
Selon ces deux centrales syndicales de France, cette attitude de Total Gabon montre bien qu’elle est une société capitaliste, qui ne tolère aucune contraction, ni entrave à sa soif de profit, et qu’elle est peu soucieuse du respect de la législation gabonaise en matière de droit du travail. Ce qui devrait interpeller les autorités gabonaises, notamment, le ministre du Travail.