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La SEEG en négociation avec des bailleurs de fonds pour l’amélioration de ses prestations
Publié le jeudi 23 aout 2018  |  Agence Gabonaise de Presse
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© Autre presse par DR
Le siège de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) à Libreville
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Le directeur général de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG), Marcellin Massila, a annoncé récemment que l’entreprise qu’il dirige entame actuellement des négociations avec des bailleurs de fonds en vue d’améliorer ses prestations en eau et en électricité, a-t-on appris de sources autorisées.

Dans un entretien accordé récemment à la Cithare, magazine d’informations générales, le directeur général de la SEEG, a soutenu que la société chargée de la distribution d’eau et d’électricité au Gabon est en négociation avec des bailleurs de fonds en vue d’améliorer ses prestations.

«Il est important de souligner que nous menons des actions avec les partenaires au développement, sous l’égide du ministère de l’Eau et de l’Energie. En matière d’énergie électrique, nous avons engagé avec la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (BDEAC), des échanges sur le développement des projets intégrateurs régionaux et l’électrification des frontières. A ce sujet, nous réfléchissons sur l’alimentation des localités d’Oyem et Bitam (nord), à partir des interconnections issues de la Guinée Equatoriale», a déclaré le directeur général délégué de la SEEG, Marcellin Massila.

Dans le domaine de l’eau potable, a-t-il poursuivi, des discussions sont en cours avec la Banque africaine de développement (BAD) sur le dossier relatif à l’extension des réseaux d’eau dans la ville de Libreville. Il vise deux objectifs, entre autres, étendre les réseaux dans les zones périphériques et les zones mal desservies, tout en favorisant l’accès du plus grand nombre à l’eau potable.

«Enfin, avec la Banque mondiale (BM), nous participons auprès de la tutelle, à une réflexion sur la réforme institutionnelle du secteur. Ce qui, comme vous le constaterez, nous met en perspective par rapport à la fin de la réquisition qui, il faut le rappeler, interviendra le 15 février 2019», a-t-il souligné.

A ce propos, M. Massila, a rappelé que le déficit d’investissement dans les ouvrages de production d’eau potable a eu un impact négatif sur la qualité du service.

«Aussi bien dans ce domaine que celui de l’énergie électrique, nous avons constaté de nombreuses faiblesses liées pour la plupart au fonctionnement des équipements et ouvrages en général, au-delà de leurs capacités nominales, et aux manques de maintenance ou de renouvellement. Ces problèmes, qui sont présents sur l’ensemble du périmètre concédé, sont perceptibles notamment sur la majorité de nos exploitations», a-t-il soutenu.

En effet, les localités de Libreville, Port-Gentil, Makokou, Gamba, Ndjolé, Lambaréné et Tchibanga sont victimes des interruptions en fournitures liées à la saturation des équipements.

«Malgré cette situation assez particulière, nous ne ménageons aucun effort pour atténuer les difficultés rencontrées par les populations. En effet, la Société d’Energie et d’eau du Gabon œuvre au quotidien pour garantir la qualité et la continuité du service», a-t-il conclu.

Emma Raïssa Assengone Minko
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