Le siège de l’ISTA sera bientôt inauguré au Gabon

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Publié le jeudi 23 aout 2018 | Agence Gabonaise de Presse

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Directrice de l’établissement ISTA, Mahadié Outhman Issa

Le siège de l’Institut Sous-régional Multisectoriel de Technologie Appliquée, de Planification et d’évaluation de projets (ISTA), organisme spécialisé de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC), va bientôt être inauguré à Libreville au Gabon par les chefs d’Etat des pays de la sous-région. Selon la directrice de l’Institut Mahadié Outhman Issa, vu l’agenda très chargé des Chefs d’Etats de la sous-région, une date n’a pas encore été fixée.

L’Institut Sous-régional Multisectoriel de Technologie Appliquée, de Planification et d’évaluation de projets (ISTA), a été créé en 1980 à Brazzaville par la Conférence des Chefs d’Etat de la sous-région, pour permettre aux Etats membre de la Cemac de développer les compétences nationales des cadres en matière d’évaluation et de gestion des projets. Ceci, afin de réduire la dépendance des pays de la sous-région à des compétences et technologies étrangères.

Selon la directrice de l’établissement, Mahadié Outhman Issa, l’ISTA a déjà formé plus de 700 cadres de la sous-région dans la gestion et l’évaluation des projets, le management et les transports et logistiques. Depuis lors, il y a eu des évolutions qui ont permis à l’établissement de s’ouvrir aux étudiants par voie de concours tout en s’arrimant au système LMD (Licence -Master - Doctorat).

«Aujourd’hui nous sommes membre du statut permanent à l’Agence universitaire de la francophonie (AUF) et nous avons l’avis favorable de la Commission technique du Cames pour que les diplômes de l’ISTA soient labélisés Cames», a déclaré Mahadié Outhman Issa.

Cet établissement, qui fonctionne avec la Taxe communautaire d’intégration (TCI) des Etats membres de la Cemac, entend pouvoir devenir indépendant financièrement en comptant sur le pôle de l’expertise qu’il possède au-delà des formations. Un axe qui semble peu exploité dans cet institut.

«Nous voulons que ce dispositif en termes d’expertise, qui a été mis en place par les chefs d’État de la sous-région pour analyser et évaluer les projets soit reconnu par eux-mêmes, et que ça, soit mis en œuvre dans tous les projets que nous développons dans nos pays», a souligné la directrice. Ajoutant que «l’ISTA a les capacités, à travers le pôle de l‘expertise, de vendre et de trouver les marchés lui permettant de s’autofinancer. Et donc, cet aspect est mis en marche. Aujourd’hui nous avons déjà signé quatre conventions. Et vendredi nous aurons deux autres avec l’UOB et l’OCEAC (Organisation de coordination pour la lutte contre les endémies en Afrique centrale)».

Au-delà de cette ambition d’alléger les charges de la CEMAC, la nouvelle équipe dirigeante qui a pris les commandes cette année, envisage faire de l’ISTA à l’horizon 2035 «un pôle de référence africaine en matière d’acquisition de connaissances et de développement du capital humain, arrimé à la vision de la Cemac», comme l’a dit la directrice originaire du Tchad.

Florine Angue

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