Le président du Centre des libéraux réformateurs (CLR), Jean-Boniface Assélé, a fustigé, le 18 août dernier, le choix des militants de sa formation politique par le Parti démocratique gabonais (PDG) pour défendre ses couleurs lors des législatives du 6 octobre prochain.
Les membres du CLR, parti politique de la Majorité républicaine et sociale pour l’émergence (MRSE), ont affiché leur désaccord face à «la manière de faire du PDG», locomotive de la majorité au pouvoir.
A l’occasion d’un Conseil extraordinaire, Jean Boniface Asselé a désavoué la désignation des cadres de son parti par le Parti démocratique gabonais (PDG) pour défendre ses couleurs lors des législatives du 6 octobre prochain. C’est notamment le cas du maire du 6e arrondissement de Libreville, avec Eliane Frida Mindoungani, mais aussi d’autres militants du CLR.
Pour le président du CLR qui ne s’explique pas cette «désinvolture», le choix des candidats devant défendre l’étendard d’un parti est un moment important dans la vie de chaque formation politique. «Aujourd’hui, j’ai quatre ou cinq de mes candidats qui m’ont été pris par le PDG, oubliant que ces derniers, je les ai cherché au sein de leurs familles respectives pour ensuite les former», a-t-il dénoncé, soulignant que «les liens qui nous unissent sont aussi profonds que ceux d’un couple».
Pour la candidature d’Éliane Frida Mindoungani, le CLR dénonce «une confusion voire un amalgame» tendant à faire croire qu’elle serait candidate du PDG. «Eliane est notre candidate pour l’un des sièges du 6e arrondissement de Libreville», a précisé Jean-Boniface Assélé, indiquant qu’il n’abdiquerait pas sur cette dernière quelles que soient les raisons évoquées.
«Vous savez tous comme moi que pour sortir d’un parti politique, il faut avoir démissionné. Et cette démission devrait être datée d’un certain temps pour qu’elle soit valide», a renchéri le président du CLR, non sans rappeler que Mme Mindoungani n’a pas encore démissionné de son parti. Jusqu’où ira Jean Boniface Asselé pour conserver ses candidats ?