Le président du Conseil supérieur des affaires islamiques du Gabon (CSAIG), l'imam Ismaël Océni Ossa a fait une déclaration, ce lundi 20 août 2018, où il a appelé les musulmans du Gabon à observer cette tradition, ceci à l'occasion de la célébration de l'Aïd el-Kebir, communément appelé la «fête de mouton»,
Dans son discours, l’imam Ismaël Océni Ossa a expliqué que chaque homme est attaché au lien précieux de l'éternité et tout homme ayant des goûts saints de prendre conscience de son existence grâce à sa perspicacité naturelle.
«Il y'a dans la société humaine, quelques hommes éminents qui en ont une conscience de claire, leur parole et leur comportement sont l'exemple frappant du lien de l'homme avec l'éternité. Et de son rôle créatif dans la connaissance et la pratique humaine, ces hommes sont les prophètes, les élus de Dieu, capables de recevoir des révélations directes du monde éternel. Ces messages sont si nettes et si lumineux qu'ils illuminent toute leur existence et éclaire pour eux des faits qui sont inconnus des autres. Ils voient la vérité si clairement qu'on les croirait des récepteurs vidéos sous une forme humaine», a-t-il déclaré.
Pour lui, la communauté musulmane, à l'échelle mondiale, doit à cette réalité prophétique, la commémoration de cet événement inédit dont les principaux lauréats sont les membres d'une noble famille, à l'époque, composés de deux (2) prophètes.
«La personne du patriarche, le père du monothéisme pure, le prophète Abraham et de son fils, le prophète Ismaël (que Dieu soit satisfait d'eux). Et aussi, de la pieuse épouse et mère, Hadjara. Plus de vingt siècles après, l'un de leurs pieux descendants, en la personne du prophète Mohammed, vivifia et explicita cette commémoration telle que vécue de nos jours», a-t-il expliqué.
Par ailleurs, il a poursuivi en affirmant que «cette nuit qui nous engage est la dixième d'une décade hautement dévotionnelle. Cette nuit nous conduit inéluctablement vers l'aube d'un grand jour festif, celui de la Tabaski. De même, les trois jours suivants sont dédiés à cette fête. Durant ces quatre jours, le monde musulman est appelé à magnifier la sacralité de la vie. De même, il est appelé à lutter contre le sacrifice humain, contre les fusions du sang humain, à magnifier la fraternité, la solidarité, l'amour, le partage, le pardon et la réconciliation avec soi-même et avec les autres».
S'appuyant sur les versets coraniques du pèlerinage, il a expliqué comment pratiquer le rite sacrificiel. «C'est ainsi que Dieu à soumis ses animaux à votre jouissance afin que vous lui en soyez reconnaissant. Allah ne saura jouir ni des viandes de ces bêtes, ni de leur sang, seule la piété, rien que la piété dont vous feriez preuve, pourra le réjouir. Il vous les a assujetti ainsi afin que vous exaltiez sa grandeur pour vous avoir guidés sur son chemin».
Non sans avoir une pensée pieuse à l'égard des pèlerins du Gabon, l'imam Ismaël Océni a exhorté la communauté musulmane à prier, dans leurs glorifications, dans leurs invocations et évocations, pour ces derniers.
«Rappelez-vous de l'importance de la paix. La paix par laquelle nous vivions notre foi en toute liberté dans cette nation. Prions pour les institutions de cette nation, ainsi que ceux et celles qui les incarnent, en tête desquelles son excellence, président de la République, chef de l'État, Hadj Ali Bongo Ondimba. Demandons au seigneur Tout-puissant de consolider davantage cette fraternité qui, heureusement, nous caractérise ici au Gabon avec les autres confessions religieuses», a-t-il conclu, avant de souhaiter une bonne fête de la Tabaski à tous les musulmans.