Un séminaire interministériel sur la redynamisation du sport gabonais vient d’être organisé, cinq jours durant, à l’initiative du ministre d'Etat, ministre des Sports, Alain-Claude Bilie-By-Nze.
Cinq jours de débats sans tabou. A cœur ouvert, les participants, tout en appréciant le projet dans leur majorité, se sont exprimé sur les nombreux maux qui minent le sport gabonais. Certes, c’était du déjà entendu, peut-on affirmer. Mais certains férus du sport se demandent si un élève peut se lasser des cours de ses enseignants.
Certes, l'initiative est courageuse. Mais Alain-Claude Bilie-By-Nze vient de secouer un « baobab » soutenu solidement par des lobbys bien enracinés. Des « privilégiés et actionnaires du statu quo », pour paraphraser le chef de l'Etat Ali Bongo Ondimba dans son dernier discours à la nation.
Ce qui ressemble à la témérité de la part du chef du département des Sports gabonais doit s'accompagner d'une réelle volonté politique. Comme dans les années 1982. Période au cours de laquelle le ministre des Sports de l'époque avait eu le soutien sans faille de sa hiérarchie, pour booster toutes les disciplines sportives.