Les récentes données compilées de l’association professionnelle des établissements de crédit (Apec), ainsi que celles de la direction générale de l’Economie et de la Politique fiscale, nous indiquent que les crédits accordés par les banques primaires à l’Etat gabonais ont baissé de près de 20% au premier trimestre. Ainsi, au 31 mars 2018, ce sont 443,3 milliards de Fcfa qui ont été prêtés par les banques aux administrations.
Plafonnés à 549,4 milliards de Fcfa au premier trimestre 2017 contre 435,5 milliards de Fcfa en 2016, les crédits octroyés à l’Etat et aux administrations par les différents établissements bancaires se sont contractés de 19,3% au premier trimestre 2018. Ainsi, cette chute de près de 20% s’est soldée par un montant cumulé de 443,3 milliards de Fcfa, soit un peu plus de 8 milliards de plus qu’en 2016.
En effet, si le Total crédits bruts s’est situé à un peu moins de 1500 milliards de Fcfa au premier trimestre de l’année en cours accusant une baisse 15,9% par rapport à 2017, l’essentiel de ces crédits a été accordé au secteur privé (965,7 milliards de Fcfa) et à l’État (443,3 milliards de Fcfa). Les entreprises publiques ne sont toutefois pas en reste avec 17,9 milliards de Fcfa récoltés.
Si on note une baisse globale du portefeuille de crédit au premier trimestre 2018 à 1469,7 milliards de Fcfa, contre 1748,3 milliards de Fcfa en 2017 et 1722,7 milliards de Fcfa en 2016, l’on note surtout que l’Etat gabonais demeure le deuxième créancier des banques juste derrière le secteur privé.