Au premier trimestre 2018, la branche de fabrication de ciment a enregistré une amélioration de ses performances. La production du ciment a enregistré une augmentation de 3,1% par rapport à fin mars 2017, s’établissant ainsi à 72 150 tonnes.
Une amélioration due au maintien de la décision gouvernementale de suspendre les importations de ciment.
Du coup, sur le plan commercial, les ventes ont progressé de 13,3% à 80 096 tonnes à fin mars 2018, en raison de la vigueur de la demande locale, entrainant une hausse du chiffre d’affaires de 2,7%, soit 5,3 milliards FCfa.
Mais la bonne santé du secteur ne cadre pas avec la satisfaction de la demande locale qui s’est accrue ces derniers temps. Du coup, rapporte la presse locale, les industries de la filière éprouvent d’importantes difficultés à satisfaire les besoins des entreprises du BTP.
Une situation qui a eu le don d’occasionner une flambée des prix de ce produit dont la tonne s’est envolée à 90 000 FCfa voire 100 000 FCfa, loin des 77 000 FCfa promis par la compagnie marocaine.
La demande annuelle nationale en termes de ciment est évaluée à 700 000 tonnes. Les cimenteries Cimaf et Cim Gabon devaient à deux, apporter 500 000 tonnes dans le marché. Ce qui allait réduire le gap en termes de production.