Au terme de la rencontre qui a réuni les chefs d’Etat d’Angola, du Congo et du Gabon à Luanda, capitale de l’Angola le 14 août 2018 sur la paix, la sécurité et la stabilité en Afrique centrale, Denis Sassou Nguesso, Ali Bongo Ondimba et Joao Manuel Gonçalves Lourenço ont exprimé dans le communiqué final, leur satisfaction par rapport à l’évolution de la situation dans l’espace communautaire.
En effet, traversée par des crises sécuritaires en RCA, au Cameroun et des troubles politiques en RDC, à quoi il faut ajouter une situation économique défavorable en dépit de la lente reprise de ces dernières semaines, la CEEAC ploie sous le poids de menaces asymétriques qui causent d’énormes dégâts sur le plan humanitaire.
En plus de l’engagement du secrétaire général des Nations unies et du renforcement du rôle de la MONUSCO pour la stabilité en République démocratique du Congo, le président en exercice de la CEEAC, Ali Bongo Ondimba, a indiqué que tous les pays de la sous-région se tiennent aux côtés de ce pays pour l’accompagner dans l’aboutissement de son processus démocratique.
Le maintien des troupes gabonaises au sein de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique a également fait l’objet des discussions entre les chefs d’Etat et leurs mandataires à cette réunion selon le communiqué final.
Il en ressort ainsi que face à la persistance de la crise en RCA, les chefs d’Etat vont poursuivre les efforts pour rétablir la paix et la stabilité, favoriser la réconciliation nationale et restaurer l’autorité de l’Etat.
En dehors des problèmes en zone CEEAC, la situation dans les autres parties du continent, notamment au Soudan du Sud, au Burundi ou encore dans la région des Grands Lacs en général, a également fait l’objet d’échanges entre les chefs d’Etat.