Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment
Accueil
News
Education
Article
Education

Education/Discours à la Nation du 17 Août 2018: De la nécessité de reconstruire un édifice «sinistré» !
Publié le vendredi 17 aout 2018  |  Agence Gabonaise de Presse
Conseil
© Présidence par DR
Conseil des ministres du jeudi 28 Septembre 2017
Sous la Haute Présidence de Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, Président de la République, Chef de l’Etat, le Conseil des Ministres s’est réuni ce jour, Jeudi 28 Septembre 2017 au Palais de la Présidence de la République.
Comment


C’est un discours comme on entend très peu que le président de la République, Ali Bongo Ondimba, a eu à livrer à la nation, en cette veille de la célébration de la 58ème fête de l’Indépendance du Gabon. Notamment en ce qui concerne le domaine de l’Education. Le président a en effet appelé à « la mise à plat » du système éducatif Gabonais. Parce que le modèle actuel est un «sinistre» de par ses résultats. Et parce qu’il est «d’une priorité vitale» pour le Gabon de rebâtir un système éducatif performant, et en phase avec les défis de l’heure.

«Il est un domaine en particulier où la transformation est indispensable, car les choses doivent radicalement changer : c’est l’Education. Au Gabon, l’Education, je n’ai pas peur de le dire, est sinistrée. Dans ce domaine, nous allons de Charybes en Scylla, ou si vous préférez, de mal en pis (...) Face à cette situation, en homme d’Etat, je dois me poser la question : devons-nous continuer ainsi ? Est-ce cette éducation nationale que nous voulons ? Naturellement non. Il faut révolutionner le système. Il en va de l’avenir de nos enfants. Il en va de notre avenir à tous en tant que Nation», a déclaré le Chef de l'Etat gabonais. Le langage est sans ambages. Et les mots, appuyés comme rarement.

Ils trahissent moins un aveu d’échec qu’une ferme volonté du président de la République de rehausser un secteur en perte de vitesse depuis quelques années déjà. Les résultats de plus en plus «catastrophiques» aux examens de fin d’années, dont aux deux dernières éditions du Baccalauréat, sont un exemple patent. Et Ali Bongo d’annoncer, dans cette dynamique, des changements «forts et immédiats», dont des réformes structurelles qui vont être définies au cours d’un Task force à venir sur l’Education.

Des assises au cours desquelles des questions telles que l’insuffisance des structures d’accueil (au primaire, au secondaire et au supérieur) vont sans nul doute être débattues, pour en ressortir des solutions concrètes et rapides. Tout comme l’orientation des apprenants, que le président a souhaité voir un peu plus vers des formations professionnelles, techniques et scientifiques.

Ce dernier point rejoint une question toute aussi centrale, et qu’Ali Bongo Ondimba a fortement évoqué dans son discours, à savoir les bourses d’études, et leur usage optimal qui va être recherché dès l’année scolaire prochaine (Lire par ailleurs).

Mais pour réparer ce «système éducatif en panne», Ali Bongo Ondimba a dit, en filigrane, compter sur l’apport de tous les acteurs concernés, dont les enseignants. En invitant ces travailleurs, «qui ne sont pas les oubliés de la République», loin s’en faut, à se soucier «d’’abord de l’avenir des enfants», plutôt qu’à des revendications presqu’exclusivement basées sur leur aisance financière

Freddy Eyogue
Commentaires


Comment