Jeudi 8 mai, en marge des questions spécifiquement liées au contexte gabonais, Ali Bongo Ondimba et le gouvernement ont adressé un message de compassion et de solidarité du peuple gabonais à l’endroit des familles des 200 lycéennes nigérianes enlevées depuis le mois d'avril dernier.
Les autorités gabonaises, réunies en conseil des ministres jeudi 8 mai 2014 ont rejoint le concert d’indignation de la communauté internationale en s’exprimant sur la détention des 200 lycéennes enlevées au mois d'avril dernier par la secte islamiste Boko Haram.
« Le Conseil des ministres exprime toute la compassion du peuple gabonais au peuple frère nigérian, et plus particulièrement aux familles des innocentes victimes et formule le vœu que les jeunes lycéennes soient retrouvées et libérées des mains de leurs ravisseurs », indique le communiqué final du conseil des ministres.
Après les Etats-Unis et la Grande-Bretagne qui ont décidé d’apporter une aide stratégique aux autorités nigérianes en envoyant au Nigéria des forces spécialisées dans la recherche de personnes kidnappées, le Gabon, à l’instar d’autres pays africains, marque ainsi sa solidarité à l’endroit des familles des jeunes filles enlevées.
Aux dernières nouvelles, les membres de la secte islamiste Boko Haram sont soupçonnés d‘avoir conduit les 200 jeunes lycéennes hors des frontières nigérianes, en direction de l’Etat voisin du Cameroun.