Le secrétaire exécutif du Bloc démocratique chrétien (BDC), Guy-Christian Mavioga, a rencontré les populations de Nkok dans le 2e arrondissement de la commune de Ntoum samedi dernier. Occasion pour lui de les entretenir sur les mesures du gouvernement visant la réduction du train de vie de l'Etat, prises en Conseil des ministres le 21 juin dernier.
Sans détour, M. Mavioga a appelé à la démission du vice-président de la République. Il a insisté sur la réduction de la taille (des membres) du gouvernement qu'il veut qu'elle soit ramenée à 18 membres. Et a souhaité, entre autres, la suppression des postes des ministres délégués au profit de neuf secrétaires d'Etat ou hauts commissaires avec des cabinets très réduits ; la suppression des charges locatives des cabinets ministériels avec la construction, soit d'une cité gouvernementale, soit d'un complexe interministériel d'ici 2020, "au lieu d'aller louer dans les bâtiments des membres des ténèbres qui perturbent notre nation", a-t-il lancé. Tout comme il a suggéré le jumelage du Conseil national de la Démocratie (CND) et de la Médiation de la République en une nouvelle institution qui pourrait être dénommée "Conseil national de la Démocratie et de la Cohésion sociale".
Pour mieux mobiliser les fonds afin d'amorcer avec efficacité la crise actuelle, il est impérieux, estime Guy-Christian Mavioga, de revenir aux fondamentaux dans toutes les régies financières. Notamment, par la participation des entreprises para-étatiques au budget de l'Etat, telles que : la Caistab, l'Oprag, le Conseil gabonais des chargeurs, etc.