L’Organisation patronale des médias du Gabon (Opam) a condamné la suspension d’un mois infligée à l’hebdomadaire La Loupe, par la Haute autorité de la communication (Hac).
L’interdiction de parution d’un mois infligée au journal La Loupe par la Haute autorité de communication (Hac) n’a pas laissé insensible l’Organisation patronale des médias du Gabon Opam. Le 13 août à Libreville, le président des patrons des médias a regretté cette sanction.
Guy Pierre Bitéghé déplore que la Hac, composée majoritairement des membres de la corporation journalistique, «inaugure son règne par une main lourde contre un journal privé dont le contenu gène certainement le pouvoir de Libreville». Pour ce dernier, il apparaît évident que «la sanction de la Hac donne raison à ceux qui ont tôt fait de penser qu’entre l’ancien CNC et la nouvelle Hac, il n’y a eu qu’un changement de dénomination».
Sollicitant par ailleurs une audience avec son président de la Hac, l’Opam a invité l’institution à «reconsidérer la sanction contre le journal La loupe, dans l’intérêt supérieur de l’image du Gabon dont les atteintes répétées aux libertés de la presse lui valent chaque année, d’être mal classé par les instances internationales chargés de veiller au respect des droits de l’homme et des libertés».