Approbation du schéma directeur d’aménagement de Libreville

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Publié le mardi 14 aout 2018 | Agence Gabonaise de Presse

© Autre presse par DR
Rose Christiane Ossouka Raponda, maire de Libreville

Une session extraordinaire du Conseil municipal de la capitale gabonaise s’est tenue, ce lundi 13 août à Libreville. Des travaux, à l’issue desquels, les conseillers municipaux ont approuvé le schéma directeur d’aménagement et d’urbanisme de la ville de Libreville, par l’adoption du projet de libération y relatif qui a été soumis à sa sanction.

«Chers conseillers municipaux, en adoptant le schéma directeur d’aménagement et d’urbanisme de la ville de Libreville, ainsi que les nouveaux plans d’occupations des sols (POS) d’un vaste ensemble englobant les communes de Libreville, d’Owendo, d’Akanda et de Ntoum, appelé ‘’Grand Libreville, le Conseil municipal vient de doter notre capitale d’un outil de planification qui permettra de mieux organiser l’espace, en fonction des besoins, mais aussi pour le développement socio économique», a déclaré le maire de Libreville, Rose Christiane Ossouka Raponda.

Libreville, ville écologique, pôle régional de services, ouverte sur le monde, est selon l’édile de la ville, Rose Christiane Ossouka Raponda, la vision partagée telle que souhaitée par le président de la République, Ali Bongo ondimba.

«C’est donc conscient de cela que nous, populations et élus municipaux devons nous impliquer davantage lors de la phase de mise en œuvre du présent plan», a-t-elle renchéri.

Selon les experts du domaine, disposant d’atouts divers et indéniables, la ville de Libreville subit plus que jamais une forte pression induite par les flux migratoires. Ce d’autant que Libreville concentre l’essentiel de la population, favorisant ainsi son extension illimitée et dangereuse, menaçant la préservation de ses écosystèmes.

A travers, la mise en œuvre du schéma directeur d’aménagement et d’urbanisme de la ville de Libreville, dont les axes majeurs portent, entre autres, sur une ville écologique, pôle régional de services et ouverte sur le monde, les autorités souhaiteraient préserver les forêts classées de la Mondah, de l’Ikoi Komo et les mangroves, ainsi que le développement d’un milieu écologique. Ceci, par la projection d’un parc urbain et de zones touristiques et ce sans omettre, les voies de grande emprise.

Emma Raissa Assengone Minko

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