Estimant que le délai du 20 août prochain couvre la période marquant la célébration de la Fête de l’Indépendance, la plateforme des 41 partis politiques de l’opposition conteste la date limite de dépôt de candidatures aux élections législatives et locales fixée par le Conseil gabonais des élections.
Fixée au 20 août à 18 heures au plus tard, la date limite de dépôt des dossiers de candidatures aux prochaines élections législatives et locales n’arrange pas vraiment la plateforme des 41 partis politiques de l’opposition. A la faveur d’une récente sortie à Libreville, elle a fait remarquer que ce délai fixé par le CGE ne prenait pas en compte les jours fériés.
Pour «les 41» de l’opposition, le délais fixé couvre en effet la période marquant la célébration de la Fête du 17-août. Ce qui implique, selon eux, que la plupart des responsables politiques sont soit hors de la capitale soit dans l’euphorie de la fête. Aussi, la plateforme propose-t-elle au CGE de «proroger cette date au-delà du 30 août 2018».
S’ils disent attendre une réponse favorable à leur demande, «les 41» ne manquent pas de fustiger les récentes nominations effectuées par le CGE, concernant les responsables des différentes commissions électorales du pays. La plateforme pointe «des choix hasardeux et tendancieux». Elle regrette que le choix du Conseil se soit porté sur «plusieurs des hauts cadres à l’origine de la crise électorale de 2016». Les opposants semblent craindre le choix de ses personnalités ait un impact négatif dans le processus électoral et sur la qualité des résultats des législatives et locales à venir.