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Assainissement des finances publiques : le Gouvernement se félicite du soutien du FMI
Publié le lundi 13 aout 2018  |  Agence Gabonaise de Presse
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© Autre presse par DR
Conseil des Ministres
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Les partenaires financiers dont le Fonds monétaire international (FMI) ont récemment dit leur satisfaction quant aux réformes initiées par le Gabon, dans le cadre de l'assainissement des finances publiques. En conseil des ministres, ce samedi, les membres du Gouvernement, autour du président de la République, Ali Bongo Ondimba, se sont félicités de la conclusion favorable de la seconde revue du programme avec le FMI. Une posture qui témoigne de ce que le pays est sur la bonne voie, justifiant ainsi du déphasage avec les discours distillés dans l'opinion, pour entretenir la psychose.

Au terme du Conseil des ministres du samedi 11 août dernier, le Chef de l’État a instruit au gouvernement Emmanuel Issoze Ngondet, de poursuivre davantage les efforts de consolidation budgétaire, pour favoriser l’ajustement externe et la viabilité de la dette.

L'instruction faite au gouvernement par le président gabonais, sonne tel un énième encouragement, voire une exhortation à l’équipe que dirige le Premier ministre, dans le cadre des réformes initiées en vue d'un assainissement des finances publiques, à court, moyen et long terme au Gabon.

Il faut dire qu'en se félicitant des résultats obtenus à mis parcours dans le cadre de la mise en œuvre des différentes actions convenues aux conclusions de la seconde revue du programme avec le FMI, la partie gabonaise a réussi le pari, en œuvrant notamment en faveur de l’équilibre.

Un équilibre qui met en musique, entre autres, des mesures allant dans le sens de la réduction du train de vie de l’État dont la réduction des personnels nommés à la Présidence de la République, les membres des cabinets ministériels, les institutions et autres opérations menées en vue d'une meilleure gestion de la masse salariale de l’État.

Qualifiées de mesures d’austérité pour leurs effets sur les agents publics, connus pour avoir un pouvoir d'achat en dessous de la norme. Il y a que les partenaires et bailleurs de fonds internationaux, tels que le FMI et la Banque Africaine de Développement (BAD) adoptent des postures qui vont dans le sens d’un soutien véritable apporté aux plus hautes autorités gabonaises, en tête desquelles, le président de la République gabonaise, dans leur conduite des affaires.

Oui, les mesures d’austérité fâchent, au regard des antécédents tenant compte de la gouvernance, voire de la gestion des fruits des richesses du sous-sol gabonais entre 2009 et 2015, ainsi qu'aiment le reprendre les acteurs sociaux qui les dénoncent à chaque fois qu’ils en ont l’occasion. Mais, ce n'est pas pour autant que les gouvernants en viendraient à s'interdire de prendre les décisions, même douloureuses, dans l’intérêt de la mère patrie et des gabonaises et gabonais.

C'est pourquoi, conscient des défis à venir et surtout de sa promesse faite au peuple Gabonais de le conduire vers des lendemains meilleurs et prospères, Ali Bongo Ondimba s'active dans la poursuite des reformes et mesures, avec à ses côtés tous ceux qui ont à la charge d’œuvrer à la matérialisation de sa vision politique.

Une posture encore assumée, dans ce cadre, par le Chef de l’État, qui a recommandé au gouvernement de poursuivre davantage les efforts de consolidation budgétaire, pour favoriser l’ajustement et la viabilité de la dette, de renforcer la gestion de la trésorerie et la stratégie de l’endettement à moyen terme, parallèlement à une attention particulière sur l’efficacité de l’investissement public, de maintenir les actions des réformes des administrations fiscales et douanières tout en poursuivant celles (actions) visant à améliorer le climat des affaires, non sans renforcer le dialogue public-privé et attirer de nouveaux investisseurs dans les secteurs porteurs tels que l’Agro l’industrie et l’industrie minière.

Entre tensions sociales du fait d’un contexte économique international difficile et ayant un impact direct sur les économies des pays du Sud et des réformes et mesures prises par les gouvernants en vue d'apporter des réponses pour éviter au Gabon la banqueroute, il y a que l’État, représenté au plus haut niveau par le président de la République, au-delà des clivages et appartenances, ne saurait rester sans réagir. D’où l’intérêt des réformes initiées puis poursuivies par le Gouvernement au nom du Gabon et saluées par les partenaires financiers internationaux.

Sidney Mbina
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