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Trois braconniers et trafiquants d’ivoire interpellés à Lambaréné
Publié le jeudi 9 aout 2018  |  Agence Gabonaise de Presse
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Lambaréné n’a de cesse de livrer à la justice gabonaise les trafiquants et braconniers d’espèces animales protégées au vu des arrestations en cours dans la petite ville l’année 2018 pour détention, transport et commercialisation d’espèces protégées.

Le dénommé Jules Magui n’aura pas échappé à la vigilance des gendarmes de Lambaréné alors qu’il s’apprêtait à encaisser une belle somme d’argent pour la vente des pointes d’ivoire.

Selon des sources proches du dossier, tout a commencé le 02 août aux environs de 9h quand une équipe composée des agents de la Gendarmerie et des Eaux et Forêts de Lambaréné, accompagnée des membres de l'ONG Conservation Justice, reçoit l’information d’une transaction concernant des trophées d’espèces intégralement protégées. L’équipe se déplace alors vers le centre ville pour avoir la confirmation de ladite information.

Une fois sur les lieux, Jules Magui, 40 ans, Gabonais, orpailleur, est surpris entrain d’étaler les six morceaux d’ivoire (deux pointes) en sa possession. Pris par les éléments de la Gendarmerie, il est interrogé sur le champ. Il ne tardera pas à avouer que le prix de la marchandise avait déjà été fixé et que son client était sur le point d’arriver. Par ailleurs, il affirme rapidement que les 11 kg d’ivoire sont en fait la propriété de Roméo Tondene et de Briolle Pindjinobe. Il ne serait donc qu’un commissionnaire.

Dans la foulée, les officiers de police judiciaire (OPJ) se lancent à la recherche des deux complices présumés. Ils sont alors interpellés à Lambaréné alors qu'ils revenaient de Sindara où ils résident ; dans le but de récupérer leur part de la vente des ivoires.

Interrogés à leur tour, ils prétendent que les deux pointes appartiennent à leur grand père décédé en 2016. A la question de savoir s'ils savaient que la détention, le transport et la commercialisation des défenses d’ivoires sont interdits et punis par la loi, les trois compères ont répondu par l'affirmative.

Ils ont donc été placés en garde à vue dans les locaux de la gendarmerie de Lambaréné en attendant leur déferrement à la prison provinciale de Lambaréné.

Chancelle Biket Onanga
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