La Tropicale Amissa Bongo 2019 se profile à l'horizon. Les équipes participantes s'activent dans leurs contrées respectives.
Au Gabon, pays organisateur de cette importante course reconnue par l'Union cycliste internationale (UCI), c'est le calme plat. Rien ne bouge du côté des autorités compétentes qui s'illustrent plutôt dans la parole que dans l'acte. Alors que le temps passe. Inexorablement.
Janvier 2019, c'est dans cinq mois. Or, l'exécution du calendrier des compétitions nationales et internationales de la Fédérations gabonaise de cyclisme (Fégacy) semble dormir dans les tiroirs. Personne ne parle du championnat national qui devait se dérouler dans le Haut-Ogooué le mois dernier. Et certains observateurs de se demander si les cyclistes gabonais vont prendre part, du 28 au 31 août prochain, à la 12e édition des Jeux Ombilasuku...
Au-delà de l'organisation des compétitions nationales et de la participation de nos cyclistes aux épreuves continentales qui sont assujetties à l'apport du département des Sports, la Fédération gabonaise de cyclisme et la tutelle n'ont pas encore résolu le problème du recrutement d'un entraîneur national de qualité. A ce sujet, le processus serait retardé par certains experts de la Tropicale Amissa Bongo qui, plus écoutés par les autorités compétentes de notre pays, voudraient peut-être caser des connaissances.