Saisie par Pierre Anguinga Dickson en mars 2017, après l’élection controversée d’Alfred Bongo à la tête de Fédération gabonaise de Boxe, la Confédération africaine de boxe (Aiba) vient de remettre en cause le scrutin et sommer le Gabon d’organiser une nouvelle élection, respectant les dispositions de l’article 36 de ses statuts.
Plus d’un an après son élection à la tête de la Fédération gabonaise de boxe (Fegaboxe), Alfred Bongo vient de voir son mandat remis en cause par la confédération africaine de boxe (Aiba), informe le site Gabonallsport.com.
L’instance dirigeante de la boxe en Afrique déclare dans une correspondance datée du 25 juillet, ne pas reconnaître le président actuel et invite par la même occasion, la Fegaboxe à organiser une nouvelle élection qui tienne compte des dispositions 36 de ses statuts.
«Suite à la réunion du Comité exécutif de l’Aiba, nous vous informons que le comité n’a pas reconnu les nominations de vos élections en raison du non respect du processus. (…) Pour que la Fegaboxe reste membre en règle de l’Aiba, nous vous invitons à procéder à de nouvelles élections, conformément aux statuts et règlements de l’Aiba », peut-on lire dans la correspondance.
La décision est consécutive à un recours en annulation introduit par Pierre Anguinga Dickson, l’un des candidats malheureux lors de l’assemblée élective du président de la Fegafoot, tenue le 25 mars 2017.
Lors de cette assemblée élective, Achille Nziengui et Dickson Andinga, deux candidats en lice s’étaient retirés du scrutin pour dénoncer la violation des articles 34 et 35 des statuts de l’Association internationale de boxe amateur (Aiba). Affirmant être déterminé à ne pas tolérer l’imposture, Dickson Andinga avait promis saisir la zone 4 de la Cab, la Cab et l’Aiba.