Initiatrice et coordinatrice du Libreville Fitness-tour (LFT), Jeanne Danielle épouse Rey, a dressé le bilan de la deuxième édition de cette caravane de sport de masse destinée aux femmes. Pour madame Rey, la deuxième édition a été un succès total seul bémol, la difficulté à regrouper les fonds pour le lancement de cette deuxième édition. Sur le plan sportif, les objectifs ont été atteints. En dépit de ces difficultés, Jeanne Danielle Rey, compte organiser une 3e édition et peut-être étendre le concept à l’intérieur du pays dès l’année prochaine.
Lecture…
Agence Gabonaise de Presse (AGP) : Qu’est-ce qui vous a motivé à initier le Libreville Fitness-tour ?
Jeanne Danielle Rey : «J'ai lancé le LFT, en raison du manque d'activités sportives de masse auprès des femmes alors qu'elles sont les plus exposées à un certains nombres de maladies sédentaires. Voilà la raison de la création de ce projet sportif».
La deuxième édition du Libreville Fitness-tour s’est achevée le 21 juillet dernier au stade annexe d'Angondjé, qu’en est-il du bilan ?
«C'est un bilan positif. L'Association Yori et nous, sommes satisfaits étant donné que les objectifs que nous sommes assignés au début de cette édition ont été atteints».
Quels sont ces objectifs ?
«L'objectif numéro un de la deuxième édition du LFT était la vente et la distribution des 5000 kits qui correspondent au nombre des participantes. Tous ces kits ont été écoulés et distribués. En plus, les quatre étapes ont été un succès total en raison de la forte affluence enregistrées».
Quelle était la particularité de cette deuxième édition ?
«La particularité était au niveau des cours, étant donné la moyenne d'âge de cette année 20 et 35 ans, il y a eu plus de cardiaux et de renforcement musculaire».
Quelles sont les difficultés rencontrées ?
«La plus grosse difficulté a été le regroupement du budget. Cela a été plus difficile, vu que c'est un événement uniquement féminin (sourire)».
Combien de femmes avez-vous réuni sur l’ensemble des quatre étapes?
«Entre la première et la quatrième étape, nous avions environ entre 2000 et 3500 femmes tous les samedis».
Quelle différence faites-vous entre la première et la deuxième édition ?
«La différence réside au niveau de la moyenne d'âge des participants. Cette année, la tranche d'âge des femmes était de 20 à 35 ans».
Depuis deux ans, vous arrivez à regrouper les jeunes femmes, mais aussi les personnes âgées autour de votre concept, que ressent madame Rey, quand elle voit ces mères dans le ‘’show'' du Fitness-tour ?
«C'est un plaisir énorme. Voir nos mamans faire du fitness c'est juste grandiose. Cela prouve qu'il n'y a pas d'âge pour faire du sport ».
Que retenez-vous de cette deuxième édition?
«Pour cette édition, je retiens cet engouement fort que la femme Gabonaise a pris conscience que le sport est vital».
Plusieurs personnes interrogées estiment que la communication faites autour de cette deuxième édition n’a pas été efficace. Qu’en pensez-vous?
«C'est vrai. Comme je l'ai dit plus haut, nous avons eu beaucoup de difficultés au niveau du rassemblement du budget. Vous et moi, savions combien coûte une bonne campagne de communication».
Les amoureuses du Fitness-Tour peuvent-elles s’attendre à un acte III pour l’année prochaine ?
«Vu qu'il y a de la demande, nous allons remettre ça l'année prochaine et nous espérons mettre en place une meilleure campagne de communication».
Depuis deux ans, vous vous limitez qu’à Libreville et ses environs, envisagez-vous étendre ce concept à l’intérieur du pays ?
«Effectivement, nous pensons étendre le Fitness-tour dans les provinces du Gabon. Si Dieu le veut peut-être l'année prochaine qui sait !».
Votre mot de fin ?
«Je tiens à remercier toutes les femmes qui, depuis deux ans, participent au Libreville Fitness-tour avec la passion et la détermination. C'est grâce à leur engouement que le Libreville Fitness-tour est un succès. Les mêmes remerciements vont également à l'endroit des médias qui nous ont accompagnés tout au long de cette deuxième édition. Votre détermination et la passion pour le sport, sont des valeurs qui n'ont pas de prix».