Ce positionnement de la délégation gabonaise aux 3èmes Jeux africains de la Jeunesse (JAJ), est le mérite des cinq médailles décrochées en tennis de table, taekwondo (bronze) et en tennis or, argent et bronze. Des métaux estampillés Andy Bringaud, Marisca Fallone Nzang Ndzime et Célestine Avomo Ella. Le bilan du Gabon a certainement surpris plus d'un.
Les troisièmes Jeux africains de la Jeunesse (JAJ) ont tiré leur rideau à Alger. Le Gabon qui prenait part à cette compétition continentale, qui a réuni 54 pays, termine 19e au tableau général sur 54 nations en course.
Ce classement satisfaisant pour un pays qui n'a aligné que treize athlètes dans sept disciplines, n'est que logique. Il est surtout à mettre à l'actif de trois athlètes, Andy Bringaud et de Marisca Follone Nzang Ndzime, médaillés de bronze tennis de table et en taekwondo (-44kg). Mais également au crédit de l'internationale gabonaise, Célestine Avomo Ella auteure d'une prestation honorable lors de ces JAJ. En tennis, Avomo Ella, s'est offerte trois médailles. Une breloque en or, en double mixte, une argentée en double dame et un métal de bronze en simple dame. Des médailles qui ont sans doute permis au Gabon de se hisser à la 19e place de cette compétition africaine en Algérie.
Une prestation d'ailleurs, saluée par les plus hautes autorités. Ce qui se signifie clairement que les gabonais n'ont pas été ridicules lors de cette joute continentale. En effet, à l'issue du Conseil des ministres du samedi 28 juillet, le président de la République, Ali Bongo Ondimba, et l'ensemble des membres du gouvernement, l'ont exprimé à travers le communiqué final sanctionnant cette rencontre gouvernementale.
C'est le ministre d'Etat, en charge du Sports, Alain Claude Bilié-By-Nze, qui en a fait le rapport au Conseil des ministres «qui s'est félicité du bilan de la participation du Gabon aux Jeux africains de la Jeunesse qui se sont déroulés à Alger en Algérie, du 20 au 27 juillet 2018».
Cette prestation des athlètes gabonais a certainement surpris le patron des Sports, et le gouvernement gabonais. D'autant plus que la délégation gabonaise s'est rendue en Algérie avec des moyens financiers limités. Et cela s'est fait ressentir durant cette compétition où les athlètes gabonais se plaignaient de leurs conditions en Algérie. Ce qui a fait des gros titres dans certains médias qui déclaraient que les gabonais «étaient devenus des mendiants en Algérie». Déshonorant pour un pays qui aspire à faire partie des grandes nations du sport dans le continent africain.
Sur les cinq médailles rempotées par le Gabon, seule Marisca Follone Nzang Ndzim, médaillée de bronze en taekwondo, est un produit local. Célestine Avomo Ella, triple médaillé en tennis et Andy Bringaud, médaillé de bronze ente tennis de table, vivent à l'étranger donc, bénéficient d'une préparation de qualité digne de ce nom.
Avant de regagner Libreville lundi 30 juillet dans la soirée, José Walter Foula, chef de délégation et secrétaire général adjoint du Comité national Olympique (CNO), ne tarit pas d'éloges aux trois médaillés gabonais. «Ces athlètes ont valablement représenté notre pays. Grâce à eux, notre pays termine 19e sur 54 nations en lice qui ont aligné plus d'athlètes que nous», a-t-il indiqué. Pour M. Foula, le bilan du Gabon, au terme de ces troisièmes Jeux africains d'Alger-2018, est plus qu'encourageant.